Les Chapiteaux corinthiens du Liban. Formes et évolution du Ier au IVe s. P.C.
AusoniusN° d'inventaire | 23171 |
Format | 22 x 28,5 |
Détails | 365 p., relié sous jaquette. |
Publication | Paris, 2020 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782356133328 |
Les chapiteaux corinthiens de l'époque romaine au Liban forment un large corpus d'environ 850 blocs. Ces chapiteaux se retrouvent sur une quarantaine de sites étalés sur l'ensemble du territoire libanais et présentent une large variété dans leurs types et leurs matériaux. Ainsi, les grands sites côtiers renferment le plus souvent des chapiteaux taillés dans du marbre importé et leurs ordonnances s'alignent, à l'exception d'un petit groupe essentiellement beyrouthin, sur celles des chapiteaux micrasiatiques, connues dans l'ensemble du bassin oriental de la Méditerranée. Les sites de haute montagne et de la Békaa renferment de leur côté la grande majorité des chapiteaux taillés dans les pierres locales, notamment le calcaire. Ces chapiteaux, de fabrication purement locale, présentent une plus large variété décorative. Ils sont largement influencés par les modèles héliopolitains élaborés par les artisans des monuments de Baalbeck, qui renferme à elle seule le tiers de l'ensemble du corpus libanais. Cette influence que nous désignons par «le rayonnement de Baalbeck«, tient ses origines dans des modèles plutôt syriens que micrasiatiques, sans toutefois élucider le rôle de certains prototypes italiques. L'ensemble de ces typologies et ordonnances ainsi que leurs divers détails décoratifs et proportions sont étudiés dans cette publication à la lueur des influences locales et régionales et du développement des techniques de travail. Les divers aspects liés à la fabrication de ces chapiteaux et leur mise en oeuvre sur les chantiers de construction est aussi abordée dans un chapitre qui leurs est consacré.
Les chapiteaux corinthiens de l'époque romaine au Liban forment un large corpus d'environ 850 blocs. Ces chapiteaux se retrouvent sur une quarantaine de sites étalés sur l'ensemble du territoire libanais et présentent une large variété dans leurs types et leurs matériaux. Ainsi, les grands sites côtiers renferment le plus souvent des chapiteaux taillés dans du marbre importé et leurs ordonnances s'alignent, à l'exception d'un petit groupe essentiellement beyrouthin, sur celles des chapiteaux micrasiatiques, connues dans l'ensemble du bassin oriental de la Méditerranée. Les sites de haute montagne et de la Békaa renferment de leur côté la grande majorité des chapiteaux taillés dans les pierres locales, notamment le calcaire. Ces chapiteaux, de fabrication purement locale, présentent une plus large variété décorative. Ils sont largement influencés par les modèles héliopolitains élaborés par les artisans des monuments de Baalbeck, qui renferme à elle seule le tiers de l'ensemble du corpus libanais. Cette influence que nous désignons par «le rayonnement de Baalbeck«, tient ses origines dans des modèles plutôt syriens que micrasiatiques, sans toutefois élucider le rôle de certains prototypes italiques. L'ensemble de ces typologies et ordonnances ainsi que leurs divers détails décoratifs et proportions sont étudiés dans cette publication à la lueur des influences locales et régionales et du développement des techniques de travail. Les divers aspects liés à la fabrication de ces chapiteaux et leur mise en oeuvre sur les chantiers de construction est aussi abordée dans un chapitre qui leurs est consacré.