Les Catastrophes naturelles au Moyen Âge.
LABBE Thomas.

Les Catastrophes naturelles au Moyen Âge.

CNRS
Prix régulier €12,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 23175
Format 13 x 19
Détails 350 p., broché.
Publication Paris, 2020
Etat Neuf
ISBN 9782271135056

Comment comprendre la notion de catastrophe naturelle dans la pensée médiévale ? Etonnement, puissance, terreur, fonction purificatrice, choc des consciences... Avec tous les fantasmes qu'ils drainent dans leur sillage et la stupeur qu'ils produisent sur les esprits, ces « accidents de la nature « ouvrent une fenêtre fascinante sur l'histoire des représentations au Moyen Age. Revisitant les textes des chroniqueurs qui tentèrent d'en rendre compte, Thomas Labbé montre que le récit du phénomène extrême favorise toujours la déformation de la réalité vécue. La catastrophe apparaît comme une manière de donner un sens à l'extraordinaire, comme en attestent les récits de l'effondrement du mont Granier en 1248, de l'inondation de l'Arno en 1333 ou encore du tremblement de terre à Naples en 1456. Le processus d'« événementialisation « qui en découle s'opère plus à travers l'imaginaire et la sensibilité de la société que par ses capacités rationnelles d'objectivisation. Une grande étude à la croisée de l'histoire sociale et de l'histoire des émotions en Occident. Préface de Jacques Berlioz Prix Augustin Thierry de la Ville de Paris 2017

Comment comprendre la notion de catastrophe naturelle dans la pensée médiévale ? Etonnement, puissance, terreur, fonction purificatrice, choc des consciences... Avec tous les fantasmes qu'ils drainent dans leur sillage et la stupeur qu'ils produisent sur les esprits, ces « accidents de la nature « ouvrent une fenêtre fascinante sur l'histoire des représentations au Moyen Age. Revisitant les textes des chroniqueurs qui tentèrent d'en rendre compte, Thomas Labbé montre que le récit du phénomène extrême favorise toujours la déformation de la réalité vécue. La catastrophe apparaît comme une manière de donner un sens à l'extraordinaire, comme en attestent les récits de l'effondrement du mont Granier en 1248, de l'inondation de l'Arno en 1333 ou encore du tremblement de terre à Naples en 1456. Le processus d'« événementialisation « qui en découle s'opère plus à travers l'imaginaire et la sensibilité de la société que par ses capacités rationnelles d'objectivisation. Une grande étude à la croisée de l'histoire sociale et de l'histoire des émotions en Occident. Préface de Jacques Berlioz Prix Augustin Thierry de la Ville de Paris 2017