COUTON -PERCHE Nathalie.
Les armes de l'Égypte ancienne – La collection du musée du Louvre.
Khéops
Prix régulier
€65,00
N° d'inventaire | 24071 |
Format | 24 x 27 |
Détails | 304 pages, nombreuses planches couleur, broché. |
Publication | Paris, 2021 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782916142203 |
Dès son ouverture en 1827, Jean-François Champollion publia les premières armes du musée égyptien qu’il venait de créer. Du Néolithique jusqu’à l’époque romaine, les armes de la collection du Louvre présentées ici forment un ensemble de près de quatre cents numéros que l’on a étudié du point de vue du matériau, de la technique de fabrication et de l’usage que l’on en faisait. À chaque fois que nécessaire, les représentations et la symbolique qui pouvaient y être attachées ont été convoquées.
La taille de la collection, la diversité des armes qu’elle compte et la période historique couverte donnent à voir les ressources dont disposaient les Égyptiens de l’Antiquité pour s’armer, depuis l’époque où ils étaient des nomades chasseurs-cueilleurs ou les sujets sédentaires, agriculteurs-éleveurs, de l’un des états antiques les plus centralisés qui fût : silex et pierres dures, os, ivoire, bois, roseau, bronze ensuite. Les armes étaient anonymes ou personnalisées, marquées au nom du propriétaire ou d’un message à l’adversaire (arcs, pointes de flèches métalliques, poignards, harpés, balles de fronde…) ; elles accompagnaient leur propriétaire dans la tombe. Utilisées dans les batailles, présentées lors des tributs des vaincus aux vainqueurs, cadeaux diplomatiques des cours royales : les armes sont au centre des échanges. Elles constituent pour l’archéologie de précieux témoins des contacts entre les états, les nations, les tribus et les groupes ethniques qui les produisaient ; elles rendent compte des mouvements de ces populations, nous renseignent sur les conflits autant que sur les avancées technologiques ou sur leur diffusion à partir des centres de production...
La taille de la collection, la diversité des armes qu’elle compte et la période historique couverte donnent à voir les ressources dont disposaient les Égyptiens de l’Antiquité pour s’armer, depuis l’époque où ils étaient des nomades chasseurs-cueilleurs ou les sujets sédentaires, agriculteurs-éleveurs, de l’un des états antiques les plus centralisés qui fût : silex et pierres dures, os, ivoire, bois, roseau, bronze ensuite. Les armes étaient anonymes ou personnalisées, marquées au nom du propriétaire ou d’un message à l’adversaire (arcs, pointes de flèches métalliques, poignards, harpés, balles de fronde…) ; elles accompagnaient leur propriétaire dans la tombe. Utilisées dans les batailles, présentées lors des tributs des vaincus aux vainqueurs, cadeaux diplomatiques des cours royales : les armes sont au centre des échanges. Elles constituent pour l’archéologie de précieux témoins des contacts entre les états, les nations, les tribus et les groupes ethniques qui les produisaient ; elles rendent compte des mouvements de ces populations, nous renseignent sur les conflits autant que sur les avancées technologiques ou sur leur diffusion à partir des centres de production...
La taille de la collection, la diversité des armes qu’elle compte et la période historique couverte donnent à voir les ressources dont disposaient les Égyptiens de l’Antiquité pour s’armer, depuis l’époque où ils étaient des nomades chasseurs-cueilleurs ou les sujets sédentaires, agriculteurs-éleveurs, de l’un des états antiques les plus centralisés qui fût : silex et pierres dures, os, ivoire, bois, roseau, bronze ensuite. Les armes étaient anonymes ou personnalisées, marquées au nom du propriétaire ou d’un message à l’adversaire (arcs, pointes de flèches métalliques, poignards, harpés, balles de fronde…) ; elles accompagnaient leur propriétaire dans la tombe. Utilisées dans les batailles, présentées lors des tributs des vaincus aux vainqueurs, cadeaux diplomatiques des cours royales : les armes sont au centre des échanges. Elles constituent pour l’archéologie de précieux témoins des contacts entre les états, les nations, les tribus et les groupes ethniques qui les produisaient ; elles rendent compte des mouvements de ces populations, nous renseignent sur les conflits autant que sur les avancées technologiques ou sur leur diffusion à partir des centres de production...