Le Temple égyptien et ses dieux. Itinéraire du divin.
CAUVILLE Sylvie, IBRAHIM ALI Mohammed.

Le Temple égyptien et ses dieux. Itinéraire du divin.

Peeters
Prix régulier €52,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 22884
Format 17 x 24
Détails 406 p., broché.
Publication Leuven, 2017
Etat Neuf
ISBN 9789042935334

Philae, Kom Ombo, Edfou, Esna et Dendara sont les temples de la période gréco-romaine (entre 300 av. J.-C. et 300 ap. J.-C.) les plus visités. Leurs parois sont couverts de textes, contrairement aux prestigieux sanctuaires de Karnak, de Médinet Habou ou d'Abydos, et fournissent les clefs interprétatives de ces derniers. Les hiérogrammates de Ptolémée ou de César ont transmis cette exégèse en exploitant des archives millénaires et en poussant à ses limites extrêmes les possibilités quasi infinies de l'écriture hiéroglyphique. Les monuments religieux égyptiens tardifs ne seraient que d'assez lourdes masses de pierre s'ils n'entretenaient pas, par leur décor et leurs textes, le souvenir du pharaon-dieu qui, fort de sa légitimité et grâce à sa double nature - divine et humaine -, perpétue la vie dans le vieux pays. Le populaire était certes convié, en quelques rares occasions, à manifester sa piété à la fois profonde et naïvement triviale; la splendeur de la conception intellectuelle, où le divin est exalté de manière érudite sur des murs porteurs de l'écriture la plus subtilement suggestive, constitue cependant l'apanage exclusif des «initiés dans le temple.

Philae, Kom Ombo, Edfou, Esna et Dendara sont les temples de la période gréco-romaine (entre 300 av. J.-C. et 300 ap. J.-C.) les plus visités. Leurs parois sont couverts de textes, contrairement aux prestigieux sanctuaires de Karnak, de Médinet Habou ou d'Abydos, et fournissent les clefs interprétatives de ces derniers. Les hiérogrammates de Ptolémée ou de César ont transmis cette exégèse en exploitant des archives millénaires et en poussant à ses limites extrêmes les possibilités quasi infinies de l'écriture hiéroglyphique. Les monuments religieux égyptiens tardifs ne seraient que d'assez lourdes masses de pierre s'ils n'entretenaient pas, par leur décor et leurs textes, le souvenir du pharaon-dieu qui, fort de sa légitimité et grâce à sa double nature - divine et humaine -, perpétue la vie dans le vieux pays. Le populaire était certes convié, en quelques rares occasions, à manifester sa piété à la fois profonde et naïvement triviale; la splendeur de la conception intellectuelle, où le divin est exalté de manière érudite sur des murs porteurs de l'écriture la plus subtilement suggestive, constitue cependant l'apanage exclusif des «initiés dans le temple.