Le Rapport d'Ounamon (vers 1065 avant Jésus-Christ). Analyse d'une mission manquée.
VANDERSLEYEN Claude.

Le Rapport d'Ounamon (vers 1065 avant Jésus-Christ). Analyse d'une mission manquée.

Safran
Prix régulier €35,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 26582
Format 17 x 24
Détails 196 p., 14 planches couleur hors-texte, quelques figures, broché.
Publication Bruxelles, 2013
Etat Neuf
ISBN 9782874570568

Collection Connaissance de l'Egypte Ancienne N° 15.

Ounamon a été envoyé par Hérihor, le grand prêtre d’Amon, pour acheter du bois destiné à l’entretien ou à la construction de la grande barque du dieu, à Thèbes. C’était vers 1065 avant J.-C.

De cette mission, on conserve le récit fait par Ounamon sur papyrus, mais l’auteur s’est brusquement arrêté avant la fin de la deuxième page. Selon le sens donné aux toponymes énumérés par le voyageur et tels qu’on les comprenait depuis la première traduction, vers 1899, il serait parti de Tanis et aurait navigué sur la Méditerranée, passant par Tyr, Byblos ou même Chypre ; c’est à Byblos qu’il aurait dû acquérir le bois pour lequel il avait été envoyé. Mais « l’eau » sur laquelle il avait navigué était « le grand Ym de Kharou » ce qui ne peut être la Méditerranée ; c’est le « grand bras d’eau douce »  issu du Nil et se dirigeant vers l’est jusqu’aux lacs amers, c’est très probablement le Ouadi Toumilat. 

Ounamon n’est pas allé à Byblos, ni à Tyr ou Chypre ; il devait se procurer du bois d’une source forestière à l’est du delta ; c’est là que se passent ses Mésaventures. Le papyrus sur lequel il avait commencé à en faire le récit a été découvert dans un pot de terre à el-Hiba et acheté en 1891 par Wladimir Golénischeff, son premier éditeur.

Collection Connaissance de l'Egypte Ancienne N° 15.

Ounamon a été envoyé par Hérihor, le grand prêtre d’Amon, pour acheter du bois destiné à l’entretien ou à la construction de la grande barque du dieu, à Thèbes. C’était vers 1065 avant J.-C.

De cette mission, on conserve le récit fait par Ounamon sur papyrus, mais l’auteur s’est brusquement arrêté avant la fin de la deuxième page. Selon le sens donné aux toponymes énumérés par le voyageur et tels qu’on les comprenait depuis la première traduction, vers 1899, il serait parti de Tanis et aurait navigué sur la Méditerranée, passant par Tyr, Byblos ou même Chypre ; c’est à Byblos qu’il aurait dû acquérir le bois pour lequel il avait été envoyé. Mais « l’eau » sur laquelle il avait navigué était « le grand Ym de Kharou » ce qui ne peut être la Méditerranée ; c’est le « grand bras d’eau douce »  issu du Nil et se dirigeant vers l’est jusqu’aux lacs amers, c’est très probablement le Ouadi Toumilat. 

Ounamon n’est pas allé à Byblos, ni à Tyr ou Chypre ; il devait se procurer du bois d’une source forestière à l’est du delta ; c’est là que se passent ses Mésaventures. Le papyrus sur lequel il avait commencé à en faire le récit a été découvert dans un pot de terre à el-Hiba et acheté en 1891 par Wladimir Golénischeff, son premier éditeur.