Le puissant royaume du Japon (1636).
ChandeigneN° d'inventaire | 25704 |
Format | 12 x 17,5 |
Détails | 300 p., quelques illustrations, broché. |
Publication | Paris, 2018 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782367321646 |
Collection "Magellane".
Introduction, traduction et notes de Jacques et Marianne Proust.
François Caron (1600-1672), fils de huguenots français réfugiés aux Pays-Bas, s’engagea très jeune au service de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Il vécut plus de vingt ans au Japon, y prit femme, y éleva six enfants, et y réussit si bien qu’il s’éleva dans la Compagnie jusqu’au poste de directeur général, avant de se retirer des affaires, en 1651. Caron ne faisait pas métier d’écrire, mais ses fonctions l’obligeaient à rendre compte. Il le fit principalement en deux occasions : en 1636 pour répondre aux questions posées par un directeur général, puis en 1639-1641, dans le registre journalier qu’il tenait comme responsable de la Compagnie au Japon. Ces deux textes, s’éclairent l’un l’autre. Le premier pourrait s’intituler « Japon, mode d’emploi » : c’est un véritable guide pour s’orienter sans erreur dans la société japonaise moderne, unifiée sous la férule des Tokugawa. Le deuxième est comme l’application journalière de ce mode d’emploi par un homme connaissant bien le mode de fonctionnement de la société japonaise, et capable de s’y orienter avec autant de finesse que de prudence, grâce à un réseau d’amitiés allant jusqu’aux cercles les plus rapprochés du pouvoir. Le troisième texte fut écrit bien plus tard, Caron ayant accepté à soixante-quatre ans, de quitter sa retraite hollandaise pour se mettre au service de Colbert, qui désirait alors lancer à la conquête des marchés d’Extrême-Orient la toute nouvelle Compagnie française des Indes orientales. Il pourrait s’intituler « Nostalgie du Japon ». Jacques & Marianne Proust en introduction à leur traductions de ces trois textes signent une fascinante biographie de François Caron.
Collection "Magellane".
Introduction, traduction et notes de Jacques et Marianne Proust.
François Caron (1600-1672), fils de huguenots français réfugiés aux Pays-Bas, s’engagea très jeune au service de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Il vécut plus de vingt ans au Japon, y prit femme, y éleva six enfants, et y réussit si bien qu’il s’éleva dans la Compagnie jusqu’au poste de directeur général, avant de se retirer des affaires, en 1651. Caron ne faisait pas métier d’écrire, mais ses fonctions l’obligeaient à rendre compte. Il le fit principalement en deux occasions : en 1636 pour répondre aux questions posées par un directeur général, puis en 1639-1641, dans le registre journalier qu’il tenait comme responsable de la Compagnie au Japon. Ces deux textes, s’éclairent l’un l’autre. Le premier pourrait s’intituler « Japon, mode d’emploi » : c’est un véritable guide pour s’orienter sans erreur dans la société japonaise moderne, unifiée sous la férule des Tokugawa. Le deuxième est comme l’application journalière de ce mode d’emploi par un homme connaissant bien le mode de fonctionnement de la société japonaise, et capable de s’y orienter avec autant de finesse que de prudence, grâce à un réseau d’amitiés allant jusqu’aux cercles les plus rapprochés du pouvoir. Le troisième texte fut écrit bien plus tard, Caron ayant accepté à soixante-quatre ans, de quitter sa retraite hollandaise pour se mettre au service de Colbert, qui désirait alors lancer à la conquête des marchés d’Extrême-Orient la toute nouvelle Compagnie française des Indes orientales. Il pourrait s’intituler « Nostalgie du Japon ». Jacques & Marianne Proust en introduction à leur traductions de ces trois textes signent une fascinante biographie de François Caron.