Le papyrus des Sept Propos de Mehet Ouret P. Louvre E 6838, E 6839, E 6840, E 6841, E 6848 (A-E). BiEtud 189.
IFAON° d'inventaire | 31177 |
Format | |
Détails | 102 p., cartonnage éditeur. |
Publication | Le Caire, 2024. |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782724710526 |
Le papyrus magique des Sept Propos de la vache Mehet Ouret se distingue par son originalité. Ce long papyrus est l’œuvre d’un « scribe du livre du dieu », le texte a été élaboré dans un temple à l’époque ramesside, comme l’indique la paléographie. La composition en est soignée : elle décrit le passage nocturne de la vache porteuse du disque solaire dans l’océan primordiale (le Noun). Ce parcours est divisé en plusieurs formules qui sont toutes construites sur le même modèle. Dans chacune d’elles on distingue un texte que l’on devait réciter (rite oral), suivi d’un rituel pratique qui était à faire (rite manuel).
L’influence des grands livres funéraires royaux se fait sentir, mais au lieu de décrire la régénération du soleil au matin, il se concentre sur la traversée nocturne de Mehet Ouret qui culmine à l’aube avec la récitation solennelle des Sept Propos organisateurs de l’univers. Le texte se présente donc comme une liturgie utilisée par un particulier qui est nommé dans le courant du texte, Bakenkhonsou afin de lui conférer une puissance magique équivalente à celle d’un dieu. C’est donc un texte profondément original, mais qui annonce les rituels de l’époque tardive et hellénistique.
Le papyrus magique des Sept Propos de la vache Mehet Ouret se distingue par son originalité. Ce long papyrus est l’œuvre d’un « scribe du livre du dieu », le texte a été élaboré dans un temple à l’époque ramesside, comme l’indique la paléographie. La composition en est soignée : elle décrit le passage nocturne de la vache porteuse du disque solaire dans l’océan primordiale (le Noun). Ce parcours est divisé en plusieurs formules qui sont toutes construites sur le même modèle. Dans chacune d’elles on distingue un texte que l’on devait réciter (rite oral), suivi d’un rituel pratique qui était à faire (rite manuel).
L’influence des grands livres funéraires royaux se fait sentir, mais au lieu de décrire la régénération du soleil au matin, il se concentre sur la traversée nocturne de Mehet Ouret qui culmine à l’aube avec la récitation solennelle des Sept Propos organisateurs de l’univers. Le texte se présente donc comme une liturgie utilisée par un particulier qui est nommé dans le courant du texte, Bakenkhonsou afin de lui conférer une puissance magique équivalente à celle d’un dieu. C’est donc un texte profondément original, mais qui annonce les rituels de l’époque tardive et hellénistique.