Le papyrus de Derveni.
Les Belles LettresN° d'inventaire | 25654 |
Format | 15 x 21,5 |
Détails | 166 p., broché avec rabats. |
Publication | Paris, 2003 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782251324340 |
Collection "Vérité des mythes".
Découvert en 1962, le Papyrus de Derveni est le plus ancien papyrus retrouvé en Grèce continentale. Il n'a pas encore fait l'objet d’une édition officielle. Une édition officieuse est cependant parue à la fin du numéro 47 de la Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik en 1982. En 2002, dans le numéro 141 de la même revue, R. Janko en a donné une édition provisoire. Seule existe pour le moment la traduction anglaise par A. Laks et G. Most réalisée d’après l’édition de 1982 revue par K. Tsantsanoglou.
On trouvera ici, accompagnée d’un commentaire et pourvue d’un lexique raisonné, la première traduction française intégrale de ce texte qui propose d’abord un commentaire de certaines pratiques religieuses, puis élabore une interprétation cosmologique de ce qui serait la première version de la théogonie orphique.
L’ancienneté du papyrus, ses références à l’orphisme, ses considérations philosophiques qui permettent notamment de reconstituer un fragment d’Héraclite et la virtuosité de son exégèse, font de ce document un témoignage d’un intérêt incomparable pour l’histoire de la religion, de la philosophie et de la littérature dans l’Antiquité classique.
Fabienne Jourdan enseigne l'histoire de la philosophie antique à l'Université Paris I.
Collection "Vérité des mythes".
Découvert en 1962, le Papyrus de Derveni est le plus ancien papyrus retrouvé en Grèce continentale. Il n'a pas encore fait l'objet d’une édition officielle. Une édition officieuse est cependant parue à la fin du numéro 47 de la Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik en 1982. En 2002, dans le numéro 141 de la même revue, R. Janko en a donné une édition provisoire. Seule existe pour le moment la traduction anglaise par A. Laks et G. Most réalisée d’après l’édition de 1982 revue par K. Tsantsanoglou.
On trouvera ici, accompagnée d’un commentaire et pourvue d’un lexique raisonné, la première traduction française intégrale de ce texte qui propose d’abord un commentaire de certaines pratiques religieuses, puis élabore une interprétation cosmologique de ce qui serait la première version de la théogonie orphique.
L’ancienneté du papyrus, ses références à l’orphisme, ses considérations philosophiques qui permettent notamment de reconstituer un fragment d’Héraclite et la virtuosité de son exégèse, font de ce document un témoignage d’un intérêt incomparable pour l’histoire de la religion, de la philosophie et de la littérature dans l’Antiquité classique.
Fabienne Jourdan enseigne l'histoire de la philosophie antique à l'Université Paris I.