Le monde étrusque.
Catalogue d'exposition du Musée Borely de Marseille.

Le monde étrusque.

Musée Borely
Prix régulier €10,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 30511
Format 21 x 24
Détails 104 p., nombreuses photographies en noir et blanc, broché.
Publication Marseille, 1977.
Etat Occasion
ISBN

Le musée Borely, de Marseille, avec l'exposition " Le monde étrusque " offre le plaisir de retrouver la séduction d'un sourire à vrai dire toujours aussi narquois.

Si les archéologues n'aiment pas beaucoup entendre parler du " mystère étrusque ", il n'en reste pas moins qu'ils lisent fort bien mais ne comprennent pas encore vraiment la langue d'un peuple, dont ils discutent toujours l'origine. Raymond Bloch, qui renvoie pour faire le point d'activés recherches récentes menées par l'Institut italien des études étrusques et italiques de Florence et sa section française (E.R.A., 437 du C.N.R.S.) au travail collectif paru en 1976, " Recherches sur les religions de l'Italie antique " (Ed. Droz), constate que, malgré le progrès des connaissances, " si nous lisons facilement des textes écrits par un alphabet apparenté au grec, leur sens demeure en grande partie obscur pour nous ". Les progrès " demeurent faibles ", et " l'on dispute encore sur les origines les plus lointaines et le processus de formation du peuple lui-même ".

Mais ce qu'aurait à dire ce peuple séduisant épris des plaisirs de la vie n'est sans doute pas dans des textes et, en tout cas, s'exprime sans mystère grâce au luxe de ses nécropoles particulièrement riches et nombreuses comme on le sait depuis les premières fouilles en Toscane au dix-huitième siècle. L'exposition de Marseille, qui ne prétend pas montrer tout l'art étrusque, a reconstitué fort intelligemment quelques tombes.

Le musée Borely, de Marseille, avec l'exposition " Le monde étrusque " offre le plaisir de retrouver la séduction d'un sourire à vrai dire toujours aussi narquois.

Si les archéologues n'aiment pas beaucoup entendre parler du " mystère étrusque ", il n'en reste pas moins qu'ils lisent fort bien mais ne comprennent pas encore vraiment la langue d'un peuple, dont ils discutent toujours l'origine. Raymond Bloch, qui renvoie pour faire le point d'activés recherches récentes menées par l'Institut italien des études étrusques et italiques de Florence et sa section française (E.R.A., 437 du C.N.R.S.) au travail collectif paru en 1976, " Recherches sur les religions de l'Italie antique " (Ed. Droz), constate que, malgré le progrès des connaissances, " si nous lisons facilement des textes écrits par un alphabet apparenté au grec, leur sens demeure en grande partie obscur pour nous ". Les progrès " demeurent faibles ", et " l'on dispute encore sur les origines les plus lointaines et le processus de formation du peuple lui-même ".

Mais ce qu'aurait à dire ce peuple séduisant épris des plaisirs de la vie n'est sans doute pas dans des textes et, en tout cas, s'exprime sans mystère grâce au luxe de ses nécropoles particulièrement riches et nombreuses comme on le sait depuis les premières fouilles en Toscane au dix-huitième siècle. L'exposition de Marseille, qui ne prétend pas montrer tout l'art étrusque, a reconstitué fort intelligemment quelques tombes.