Le Maître venu de l'Ouest, Gabriel Bounoure.
L'échoppeN° d'inventaire | |
Format | 12 x 18,5 |
Détails | 60 p., broché. |
Publication | Paris, 2021 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
À la lumière du soleil, aux chatoiements de la mer, à la lune qui s'élevait au-dessus des orangers en fleurs, au vent qui se faufilait dans les ruelles familières, à la beauté intime d'un Beyrouth de Méditerranée, était venu se joindre un homme qui n'aimait que la poésie, qui portait dans ses yeux la lumière de son esprit, la chaleur de son coeur, c'est-à-dire qu'il était venu additionner sa propre lumière à celle du lieu et à celle de ceux qu'il allait rencontrer. Cet homme a été Gabriel Bounoure et nous avons été ses élèves.
Vers 1944 il fondait à Beyrouth une École que nous comparions plus tard aux écoles du Romantisme allemand, celles de Novalis et de Herman Hesse. Dans une ville dont la jeunesse fut semblable à celle de certaines femmes que leur beauté voue à un tragique destin, une dizaine de jeunes gens et de jeunes filles étaient venus, comme des papillons viennent à une lampe.
À la lumière du soleil, aux chatoiements de la mer, à la lune qui s'élevait au-dessus des orangers en fleurs, au vent qui se faufilait dans les ruelles familières, à la beauté intime d'un Beyrouth de Méditerranée, était venu se joindre un homme qui n'aimait que la poésie, qui portait dans ses yeux la lumière de son esprit, la chaleur de son coeur, c'est-à-dire qu'il était venu additionner sa propre lumière à celle du lieu et à celle de ceux qu'il allait rencontrer. Cet homme a été Gabriel Bounoure et nous avons été ses élèves.
Vers 1944 il fondait à Beyrouth une École que nous comparions plus tard aux écoles du Romantisme allemand, celles de Novalis et de Herman Hesse. Dans une ville dont la jeunesse fut semblable à celle de certaines femmes que leur beauté voue à un tragique destin, une dizaine de jeunes gens et de jeunes filles étaient venus, comme des papillons viennent à une lampe.