Le costume de prince. Vivre et se conduire en souverain dans la Rome antique d'Auguste à Constantin.
Publications de l’École française de Rome.N° d'inventaire | 25211 |
Format | 16 x 24 cm |
Détails | 596 p., broché. |
Publication | Rome, 2021 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782728314959 |
Ce livre étudie l’élaboration d’un archétype, celui du prince, d’Auguste à Constantin. Progressivement a été imaginé une sorte de « costume » qu’il fallait revêtir afin de paraître légitime et de mériter de figurer parmi les « bons princes ». Cet archétype correspondait à des contraintes et à des attentes auxquelles il fallait se conformer et qui étaient censées contre balancer la toute-puissance, juridiquement fondée,du prince. On peut évoquer à propos du prince une persona, c’est-à-dire un personnage de théâtre, un rôle qu’il se doit d’adopter et de jouer devant un public qui en est le juge. D’une certaine manière, le prince était amené à intérioriser des normes dont il n’était pas nécessairement l’auteur, et son comportement était soumis à la validation des populations de l’empire. L’élaboration de ces normes doit beaucoup au contexte largement expérimental (en dépit d’une rhétorique en grande partie ancrée dans le passé) qui a présidé aux débuts du Principat et à la lente évolution d’un régime de nature monarchique vers un régime pleinement monarchique où la personne du prince s’est très progressivement effacée, sans l’avoir jamais été complètement, derrière la fonction.
Ce livre étudie l’élaboration d’un archétype, celui du prince, d’Auguste à Constantin. Progressivement a été imaginé une sorte de « costume » qu’il fallait revêtir afin de paraître légitime et de mériter de figurer parmi les « bons princes ». Cet archétype correspondait à des contraintes et à des attentes auxquelles il fallait se conformer et qui étaient censées contre balancer la toute-puissance, juridiquement fondée,du prince. On peut évoquer à propos du prince une persona, c’est-à-dire un personnage de théâtre, un rôle qu’il se doit d’adopter et de jouer devant un public qui en est le juge. D’une certaine manière, le prince était amené à intérioriser des normes dont il n’était pas nécessairement l’auteur, et son comportement était soumis à la validation des populations de l’empire. L’élaboration de ces normes doit beaucoup au contexte largement expérimental (en dépit d’une rhétorique en grande partie ancrée dans le passé) qui a présidé aux débuts du Principat et à la lente évolution d’un régime de nature monarchique vers un régime pleinement monarchique où la personne du prince s’est très progressivement effacée, sans l’avoir jamais été complètement, derrière la fonction.