Kernos. Supplément 43. Le bestiaire sacrificiel dans les normes rituelles grecques.
Presses Universitaires de LIègeN° d'inventaire | 31325 |
Format | 15,7 X 24 |
Détails | 322 p., broché. |
Publication | Liège, 2024 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782875624147 |
En Grèce ancienne, le sacrifice d’un animal domestique avait une portée alimentaire, mais était surtout un acte rituel destiné à interagir avec le monde supra-humain. Dans le cadre de sacrifices offerts par des particuliers, le choix de l’animal était généralement laissé au sacrifiant en fonction de ses moyens financiers. En revanche, pour les sacrifices accomplis dans le cadre de cultes officiels et publics, la sélection de l’animal faisait l’objet d’une réglementation stricte. Les normes rituelles constituent un corpus particulièrement adapté à l’étude des associations rituelles entre dieux et animaux : ces inscriptions produisent en effet de nombreuses prescriptions concernant les caractéristiques des animaux offerts en contexte public, comme leur espèce, leur sexe, leur âge, et même parfois leur couleur. Cependant, les règlements cultuels ne disent rien du fondement de ces choix. Quels étaient dès lors les critères qui justifiaient la sélection d’un animal plutôt qu’un autre pour une divinité donnée ? Cette question se trouve au cœur de l’ouvrage, qui entend ainsi contribuer à une meilleure compréhension des pratiques sacrificielles grecques à l’échelle panhellénique, mais aussi locale.
En Grèce ancienne, le sacrifice d’un animal domestique avait une portée alimentaire, mais était surtout un acte rituel destiné à interagir avec le monde supra-humain. Dans le cadre de sacrifices offerts par des particuliers, le choix de l’animal était généralement laissé au sacrifiant en fonction de ses moyens financiers. En revanche, pour les sacrifices accomplis dans le cadre de cultes officiels et publics, la sélection de l’animal faisait l’objet d’une réglementation stricte. Les normes rituelles constituent un corpus particulièrement adapté à l’étude des associations rituelles entre dieux et animaux : ces inscriptions produisent en effet de nombreuses prescriptions concernant les caractéristiques des animaux offerts en contexte public, comme leur espèce, leur sexe, leur âge, et même parfois leur couleur. Cependant, les règlements cultuels ne disent rien du fondement de ces choix. Quels étaient dès lors les critères qui justifiaient la sélection d’un animal plutôt qu’un autre pour une divinité donnée ? Cette question se trouve au cœur de l’ouvrage, qui entend ainsi contribuer à une meilleure compréhension des pratiques sacrificielles grecques à l’échelle panhellénique, mais aussi locale.