La voix de la vérité. Témoin et témoignage dans les tribunaux romains du Ier siècle avant J.-C.
GUÉRIN Charles

La voix de la vérité. Témoin et témoignage dans les tribunaux romains du Ier siècle avant J.-C.

Belles Lettres
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N° d'inventaire 19405
Format 15
Détails 432 p., broché
Publication Paris, 2015
Etat Neuf
ISBN

Dans la Rome républicaine, un procès ne se gagnait pas seulement par le discours des accusateurs et des avocats : les témoins, interrogés par les orateurs eux-mêmes, fournissaient bien souvent le socle réel des débats. À côté des longs plaidoyers et de leurs argumentaires, le témoin, son compte rendu des faits et sa prétention au vrai présentaient aux juges d'autres modalités d’affrontement et d’autres formes de persuasion. En reconstituant cet aspect des pratiques judiciaires à la fin du Ier siècle avant J.-C., La Voix de la vérité fait émerger des réalités juridiques, rhétoriques et idéologiques jusqu’ici négligées, et propose une perspective nouvelle sur le rapport latin à l’éloquence et au vrai. Quelles stratégies les orateurs développaient-ils face aux témoins ? Comment ces derniers défendaient-ils leur position ? Et, surtout, comment pouvait-on les croire, eux qui n’avaient parfois ni autorité, ni prestige à faire valoir ? C’est la question de la valeur civique, et bien souvent de la romanité, que font surgir le témoin, son interrogatoire et l’appréciation de sa véracité.

Dans la Rome républicaine, un procès ne se gagnait pas seulement par le discours des accusateurs et des avocats : les témoins, interrogés par les orateurs eux-mêmes, fournissaient bien souvent le socle réel des débats. À côté des longs plaidoyers et de leurs argumentaires, le témoin, son compte rendu des faits et sa prétention au vrai présentaient aux juges d'autres modalités d’affrontement et d’autres formes de persuasion. En reconstituant cet aspect des pratiques judiciaires à la fin du Ier siècle avant J.-C., La Voix de la vérité fait émerger des réalités juridiques, rhétoriques et idéologiques jusqu’ici négligées, et propose une perspective nouvelle sur le rapport latin à l’éloquence et au vrai. Quelles stratégies les orateurs développaient-ils face aux témoins ? Comment ces derniers défendaient-ils leur position ? Et, surtout, comment pouvait-on les croire, eux qui n’avaient parfois ni autorité, ni prestige à faire valoir ? C’est la question de la valeur civique, et bien souvent de la romanité, que font surgir le témoin, son interrogatoire et l’appréciation de sa véracité.