FABER Monika, VUKOVIC Magdalena, DREYFUS Jean-Marc.
La surface et la chair: Madame d'Ora, Vienne-Paris, 1907-1957.
Hazan
Prix régulier
€24,95
N° d'inventaire | 28156 |
Format | 27 x 24 |
Détails | 144 p., illustré, broché. |
Publication | Paris, 2023 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782754113243 |
Quoi de plus exceptionnel, dans l’histoire de la photographie, que la coexistence, chez une même artiste, de pratiques recouvrant des champs apparemment antagonistes : celle de la mode et celle de l’activité documentaire ?
Entre l’enregistrement, souvent jugé futile, de la surface et des ornements venus la recouvrir (choix des vêtements, valorisation de la beauté et du glamour des modèles) et celui des misères du monde, des corps, y compris dans leur dimension la plus crue, la chair, la photographe Madame d’Ora opère un va-et-vient esthétique fascinant. Si elle demeure attentive aux artistes ou aux personnalités d’une modernité unique rapprochant la Vienne de Klimt et le Paris des avant-gardes dans l’entre-deux guerres, Madame d’Ora n’en devient pas moins, après la Seconde Guerre mondiale, le témoin qui photographie les désastres humains touchant son pays d’origine, l’Autriche, ravagé par le nazisme. Mais aussi, captivée par la poésie cruelle des abattoirs, elle explore des thèmes macabres que son travail créatif sur la mode ne pouvait laisser soupçonner.
C’est une œuvre singulière qui est ici présentée dans tous ses aspects pour la première fois en France.
Entre l’enregistrement, souvent jugé futile, de la surface et des ornements venus la recouvrir (choix des vêtements, valorisation de la beauté et du glamour des modèles) et celui des misères du monde, des corps, y compris dans leur dimension la plus crue, la chair, la photographe Madame d’Ora opère un va-et-vient esthétique fascinant. Si elle demeure attentive aux artistes ou aux personnalités d’une modernité unique rapprochant la Vienne de Klimt et le Paris des avant-gardes dans l’entre-deux guerres, Madame d’Ora n’en devient pas moins, après la Seconde Guerre mondiale, le témoin qui photographie les désastres humains touchant son pays d’origine, l’Autriche, ravagé par le nazisme. Mais aussi, captivée par la poésie cruelle des abattoirs, elle explore des thèmes macabres que son travail créatif sur la mode ne pouvait laisser soupçonner.
C’est une œuvre singulière qui est ici présentée dans tous ses aspects pour la première fois en France.
Entre l’enregistrement, souvent jugé futile, de la surface et des ornements venus la recouvrir (choix des vêtements, valorisation de la beauté et du glamour des modèles) et celui des misères du monde, des corps, y compris dans leur dimension la plus crue, la chair, la photographe Madame d’Ora opère un va-et-vient esthétique fascinant. Si elle demeure attentive aux artistes ou aux personnalités d’une modernité unique rapprochant la Vienne de Klimt et le Paris des avant-gardes dans l’entre-deux guerres, Madame d’Ora n’en devient pas moins, après la Seconde Guerre mondiale, le témoin qui photographie les désastres humains touchant son pays d’origine, l’Autriche, ravagé par le nazisme. Mais aussi, captivée par la poésie cruelle des abattoirs, elle explore des thèmes macabres que son travail créatif sur la mode ne pouvait laisser soupçonner.
C’est une œuvre singulière qui est ici présentée dans tous ses aspects pour la première fois en France.