La Révolution suspendue. Photographie et presse communiste dans l'Allemagne de Weimar (1918 - 1933).
Joschke Christian.

La Révolution suspendue. Photographie et presse communiste dans l'Allemagne de Weimar (1918 - 1933).

Macula
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N° d'inventaire 31624
Format 16 x 24
Détails 440 p., broché.
Publication Paris, 2025
Etat Neuf
ISBN 9782865891658

Entre 1918 et 1933, alors que la nouvelle démocratie allemande fait face à la montée du nazisme, la gauche radicale s’organise et développe le concept d’agitprop, un langage et des méthodes qui influenceront durablement le discours sur la photographie. Dans La Révolution suspendue, Christian Joschke nous introduit au sein de la fabrique de l’imaginaire révolutionnaire en s’arrêtant sur différents instruments au service de l’agitprop : le Secours ouvrier international (SOI), l’Arbeiter Illustrierte Zeitung (« Journal illustré des travailleurs ») et les associations de photographes ouvriers.

Créé en 1921 par le militant communiste allemand Willi Münzenberg, à l’origine dans le but de porter assistance aux victimes de la famine en Russie, le Secours ouvrier international est un instrument de premier plan pour faire progresser la cause communiste à l’Étranger. En manque de photos pour en documenter l’action, Münzenberg va créer plusieurs structures : agences photo, maisons d’édition, presse illustrée, dont l’Arbeiter Illustrierte Zeitung, l’un des journaux les plus lus de l’époque, connu notamment pour les photomontages satiriques créés par John Heartfield entre 1929 et 1938. Toujours à la recherche d’images incarnant la cause du peuple, Münzenberg recourra aux services des photographes ouvriers. En effet qui mieux que les dominés pouvaient rendre compte des luttes dans lesquelles ils se trouvaient engagés ?

En retraçant l’histoire des images et de la presse illustrée dans l’Allemagne troublée de la république de Weimar, Christian Joschke fait brillamment revivre tout un pan du militantisme de gauche et de la presse communiste.

Entre 1918 et 1933, alors que la nouvelle démocratie allemande fait face à la montée du nazisme, la gauche radicale s’organise et développe le concept d’agitprop, un langage et des méthodes qui influenceront durablement le discours sur la photographie. Dans La Révolution suspendue, Christian Joschke nous introduit au sein de la fabrique de l’imaginaire révolutionnaire en s’arrêtant sur différents instruments au service de l’agitprop : le Secours ouvrier international (SOI), l’Arbeiter Illustrierte Zeitung (« Journal illustré des travailleurs ») et les associations de photographes ouvriers.

Créé en 1921 par le militant communiste allemand Willi Münzenberg, à l’origine dans le but de porter assistance aux victimes de la famine en Russie, le Secours ouvrier international est un instrument de premier plan pour faire progresser la cause communiste à l’Étranger. En manque de photos pour en documenter l’action, Münzenberg va créer plusieurs structures : agences photo, maisons d’édition, presse illustrée, dont l’Arbeiter Illustrierte Zeitung, l’un des journaux les plus lus de l’époque, connu notamment pour les photomontages satiriques créés par John Heartfield entre 1929 et 1938. Toujours à la recherche d’images incarnant la cause du peuple, Münzenberg recourra aux services des photographes ouvriers. En effet qui mieux que les dominés pouvaient rendre compte des luttes dans lesquelles ils se trouvaient engagés ?

En retraçant l’histoire des images et de la presse illustrée dans l’Allemagne troublée de la république de Weimar, Christian Joschke fait brillamment revivre tout un pan du militantisme de gauche et de la presse communiste.