ORTIZ Pierre-Henri.
La psychiatrie à Rome. Comprendre et soigner la folie d'après Celse et Caelius Aurelianus.
Les Belles Lettres
Prix régulier
€25,00
N° d'inventaire | 30386 |
Format | 13,5 X 21 |
Détails | 320 p., broché. |
Publication | Paris, 2024 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782251455419 |
Dès les origines, les sociétés grecque et romaine reconnaissent dans les troubles mentaux les plus graves une maladie, qui est un enjeu social et appelle des réponses juridiques adaptées. Toutefois, ce n’est qu’à l’époque hellénistique et à Rome que naît véritablement la psychiatrie.
L’accès relativement récent au corpus médical en traduction nous permet désormais de découvrir une période décisive dans laquelle émergent une pratique et une théorie psychiatriques complexes, très éloignées des préjugés les plus communément admis. La maladie mentale n’est pas l’objet d’une explication surnaturelle ; le trouble mental pur est pris en charge par la médecine, mais c’est à Rome plutôt qu’aux temps hippocratiques que cette évolution se produit ; cette extension du domaine de la médecine est liée au développement de remèdes inédits, ainsi qu’à la nouvelle configuration socio-économique et culturelle de l’empire.
L’objectif de ce livre est de proposer un exposé synthétique, et en partie renouvelé, des débuts de cette histoire, et de donner à lire les textes majeurs de Celse (Ier s.ap. J.-C.), reprenant Asclépiade de Bithynie (IIe-Ier s. av. J.-C.), et de Caelius Aurelianus (Ve s. ap. J.-C.), reformulant en latin l’enseignement de Soranos d’Éphèse (IIe s. ap. J.-C.),traduit ici en français pour la première fois.
L’accès relativement récent au corpus médical en traduction nous permet désormais de découvrir une période décisive dans laquelle émergent une pratique et une théorie psychiatriques complexes, très éloignées des préjugés les plus communément admis. La maladie mentale n’est pas l’objet d’une explication surnaturelle ; le trouble mental pur est pris en charge par la médecine, mais c’est à Rome plutôt qu’aux temps hippocratiques que cette évolution se produit ; cette extension du domaine de la médecine est liée au développement de remèdes inédits, ainsi qu’à la nouvelle configuration socio-économique et culturelle de l’empire.
L’objectif de ce livre est de proposer un exposé synthétique, et en partie renouvelé, des débuts de cette histoire, et de donner à lire les textes majeurs de Celse (Ier s.ap. J.-C.), reprenant Asclépiade de Bithynie (IIe-Ier s. av. J.-C.), et de Caelius Aurelianus (Ve s. ap. J.-C.), reformulant en latin l’enseignement de Soranos d’Éphèse (IIe s. ap. J.-C.),traduit ici en français pour la première fois.
L’accès relativement récent au corpus médical en traduction nous permet désormais de découvrir une période décisive dans laquelle émergent une pratique et une théorie psychiatriques complexes, très éloignées des préjugés les plus communément admis. La maladie mentale n’est pas l’objet d’une explication surnaturelle ; le trouble mental pur est pris en charge par la médecine, mais c’est à Rome plutôt qu’aux temps hippocratiques que cette évolution se produit ; cette extension du domaine de la médecine est liée au développement de remèdes inédits, ainsi qu’à la nouvelle configuration socio-économique et culturelle de l’empire.
L’objectif de ce livre est de proposer un exposé synthétique, et en partie renouvelé, des débuts de cette histoire, et de donner à lire les textes majeurs de Celse (Ier s.ap. J.-C.), reprenant Asclépiade de Bithynie (IIe-Ier s. av. J.-C.), et de Caelius Aurelianus (Ve s. ap. J.-C.), reformulant en latin l’enseignement de Soranos d’Éphèse (IIe s. ap. J.-C.),traduit ici en français pour la première fois.