La mesure du temps dans l'Antiquité.
BONNIN Jérôme.

La mesure du temps dans l'Antiquité.

Belles Lettres
Prix régulier €35,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 19122
Format 16 x 24
Détails 440 p., illustrations couleur et N/B, broché.
Publication Paris, 2015
Etat Neuf
ISBN

L'Antiquité est rarement regardée comme une période d’utilisation massive des instruments de mesure du temps. Ces derniers sont même souvent considérés comme sommaires, peu inventifs voire inexistants. Cet ouvrage fait, pour la première fois, la synthèse des données sur le sujet et remet en cause les idées reçues. Les instruments de mesure du temps faisaient partie intégrante des habitudes antiques : l’heure régissait de nombreux aspects de la vie quotidienne, tant privée que publique. L’épigraphie comme l’archéologie attestent de ce besoin particulier. Toute cité se devait de posséder plusieurs instruments publics, rudimentaires ou complexes et monumentaux. Tout propriétaire un tant soit peu fortuné devait disposer d’un cadran solaire dans son jardin. Ces instruments, plus que les horloges hydrauliques, constituaient la base de « l’horlogerie antique. Avec de nombreuses typologies, le cadran solaire pouvait présenter des informations complexes. Outil astronomique, pédagogique à l’origine, il est rapidement devenu un simple outil d’usage quotidien, perdant peu à peu ses spécificités scientifiques. En contrepartie, le cadran solaire s’est cependant chargé d’une dimension symbolique forte et encore ancrée dans nos mentalités modernes. Ce que nous devons à l’Antiquité en matière de mesure du temps dépasse peut-être les simples questions technologiques habituelles. Jérôme Bonnin est docteur en archéologie romaine de l’Université de Lille 3. Il a soutenu sa thèse « Horologia Romana, recherches archéologiques sur les instruments de mesure du temps à l’époque romaine. Étude typologique, urbanistique et sociale en 2012 et poursuit ses recherches sur le thème de la mesure du temps et de ses implications sociales dans l’Antiquité. Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet.

L'Antiquité est rarement regardée comme une période d’utilisation massive des instruments de mesure du temps. Ces derniers sont même souvent considérés comme sommaires, peu inventifs voire inexistants. Cet ouvrage fait, pour la première fois, la synthèse des données sur le sujet et remet en cause les idées reçues. Les instruments de mesure du temps faisaient partie intégrante des habitudes antiques : l’heure régissait de nombreux aspects de la vie quotidienne, tant privée que publique. L’épigraphie comme l’archéologie attestent de ce besoin particulier. Toute cité se devait de posséder plusieurs instruments publics, rudimentaires ou complexes et monumentaux. Tout propriétaire un tant soit peu fortuné devait disposer d’un cadran solaire dans son jardin. Ces instruments, plus que les horloges hydrauliques, constituaient la base de « l’horlogerie antique. Avec de nombreuses typologies, le cadran solaire pouvait présenter des informations complexes. Outil astronomique, pédagogique à l’origine, il est rapidement devenu un simple outil d’usage quotidien, perdant peu à peu ses spécificités scientifiques. En contrepartie, le cadran solaire s’est cependant chargé d’une dimension symbolique forte et encore ancrée dans nos mentalités modernes. Ce que nous devons à l’Antiquité en matière de mesure du temps dépasse peut-être les simples questions technologiques habituelles. Jérôme Bonnin est docteur en archéologie romaine de l’Université de Lille 3. Il a soutenu sa thèse « Horologia Romana, recherches archéologiques sur les instruments de mesure du temps à l’époque romaine. Étude typologique, urbanistique et sociale en 2012 et poursuit ses recherches sur le thème de la mesure du temps et de ses implications sociales dans l’Antiquité. Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet.