La Médecine antique.
NUTTON Vivian.

La Médecine antique.

Belles Lettres
Prix régulier €33,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 23253
Format 16 x 24
Détails 562 p., broché sous jaquette.
Publication Paris, 2016
Etat Neuf
ISBN 9782251381350

Dans ce livre qui constitue le maître ouvrage du spécialiste mondial de la médecine antique qu'est Vivian Nutton, le lecteur découvre une reconstitution passionnante de l'art de guérir tel qu'il était pratiqué dans les différents contextes sociaux et culturels de l'Antiquité, de ses premiers sources textuelles (au VIIIe siècle avant J.-C.) jusqu'au VIIe siècle de l'ère chrétienne. Même si elles ont fini par être rejetées, les théories de l'Antiquité ont constitué le fondement de la médecine occidentale pendant des siècles et contribuent encore à la structurer de façon discrète mais décisive. L'idée que les maladies opèrent par une causalité naturelle, sans intervention extra - ou surnaturelle, et que ces causes et ces effets peuvent être étudiés et identifiés, est un legs de l'Antiquité. De même, il nous paraît évident qu'un médecin ou un chirurgien ne doit pas se contenter de répéter les prescriptions et les gestes mentionnés dans un manuel. Or, cette idée que l'argumentation et la preuve sont les seuls déterminants de la science médicale remonte aux Grecs et aux Romains. Enfin, notre conviction que le serment d'Hippocrate incarne les principes primordiaux de l'éthique médicale reste toujours aussi forte. Toutefois, cette exigence et ce besoin de compréhension des racines de la médecine occidentale sont porteurs d'un danger : que la médecine antique ne soit étudiée que pour sa contribution à quelque chose de plus évolué. Vivian Nutton choisit une approche différente : il n'a de cesse de considérer la pratique de la médecine en Grèce et à Rome pour et en elle- même. L'une des conséquences de cette attitude est de remettre en perspective l'apport hippocratique et galénien et de montrer que d'autres courants d'idées ont eu leur importance. Car ce qui frappe le plus dans la médecine antique, une fois adopté ce point de vue, c'est son extraordinaire diversité. Plus que dans la plupart des autres sociétés, et en l'absence de toute définition formelle et juridique de ce qu'était la médecine, celle-ci était ouverte aux influences de toutes sortes et pouvait être étudiée et pratiquée par de nombreuses personnes qui ne se voyaient pas comme des médecins : exorcistes, vendeurs de remèdes, magiciens et sages-femmes, côtoyaient iatroi et medici. Science de la vie, de la maladie, de la mort et de la guérison, la médecine antique apparaît ainsi, sous la plume de Vivian Nutton, comme une science elle-même extraordinairement vivante.

Dans ce livre qui constitue le maître ouvrage du spécialiste mondial de la médecine antique qu'est Vivian Nutton, le lecteur découvre une reconstitution passionnante de l'art de guérir tel qu'il était pratiqué dans les différents contextes sociaux et culturels de l'Antiquité, de ses premiers sources textuelles (au VIIIe siècle avant J.-C.) jusqu'au VIIe siècle de l'ère chrétienne. Même si elles ont fini par être rejetées, les théories de l'Antiquité ont constitué le fondement de la médecine occidentale pendant des siècles et contribuent encore à la structurer de façon discrète mais décisive. L'idée que les maladies opèrent par une causalité naturelle, sans intervention extra - ou surnaturelle, et que ces causes et ces effets peuvent être étudiés et identifiés, est un legs de l'Antiquité. De même, il nous paraît évident qu'un médecin ou un chirurgien ne doit pas se contenter de répéter les prescriptions et les gestes mentionnés dans un manuel. Or, cette idée que l'argumentation et la preuve sont les seuls déterminants de la science médicale remonte aux Grecs et aux Romains. Enfin, notre conviction que le serment d'Hippocrate incarne les principes primordiaux de l'éthique médicale reste toujours aussi forte. Toutefois, cette exigence et ce besoin de compréhension des racines de la médecine occidentale sont porteurs d'un danger : que la médecine antique ne soit étudiée que pour sa contribution à quelque chose de plus évolué. Vivian Nutton choisit une approche différente : il n'a de cesse de considérer la pratique de la médecine en Grèce et à Rome pour et en elle- même. L'une des conséquences de cette attitude est de remettre en perspective l'apport hippocratique et galénien et de montrer que d'autres courants d'idées ont eu leur importance. Car ce qui frappe le plus dans la médecine antique, une fois adopté ce point de vue, c'est son extraordinaire diversité. Plus que dans la plupart des autres sociétés, et en l'absence de toute définition formelle et juridique de ce qu'était la médecine, celle-ci était ouverte aux influences de toutes sortes et pouvait être étudiée et pratiquée par de nombreuses personnes qui ne se voyaient pas comme des médecins : exorcistes, vendeurs de remèdes, magiciens et sages-femmes, côtoyaient iatroi et medici. Science de la vie, de la maladie, de la mort et de la guérison, la médecine antique apparaît ainsi, sous la plume de Vivian Nutton, comme une science elle-même extraordinairement vivante.