La grande mademoiselle Marie-Lucie Cornillot: une vie des musées à Besançon.
Catalogue d'expo du musée des Beaux Arts et d'Archéologie de Besançon.

La grande mademoiselle Marie-Lucie Cornillot: une vie des musées à Besançon.

SilvanaEditoriale
Prix régulier €20,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 29483
Format 24 x 28
Détails 288 p., illustré, broché.
Publication Milan, 2023
Etat Neuf
ISBN 9788836654093
Marie-Lucie Cornillot (1905-2003) fut une conservatrice énergique, engagée au service du patrimoine et de la vie culturelle bisontine. Première femme bibliothécaire à Besançon, en 1946 elle accède au statut de « conservateur » en prenant la direction du musée de la ville et devient ainsi la deuxième femme nommée à ce grade en France. Celle que ses collaborateurs.rices surnommaient affectueusement « La Grande Mademoiselle » dirigea jusqu’à sa retraite le « musée classé » de Besançon, qui regroupait l’actuel musée des Beaux-Arts et d’Archéologie ainsi que le palais Granvelle puis le musée lapidaire Saint-Paul, aujourd’hui disparu.
Dans le sillage des recherches visant à réévaluer la place des femmes dans la société, les musées de Besançon remettent en lumière cette figure méconnue. Marie-Lucie Cornillot fut-elle féministe ? Probablement pas au sens militant du terme, ses origines sociales et culturelles l’ayant formée à une posture plus discrète. Mais par son tempérament, son choix d’une vie dédiée à un métier à hautes responsabilités jusque-là apanage masculin, cette grande dame fut pleinement actrice de l’évolution vers davantage d’égalité entre les sexes et posa de nombreux fondements de ce que sont aujourd’hui les musées bisontins.
Marie-Lucie Cornillot (1905-2003) fut une conservatrice énergique, engagée au service du patrimoine et de la vie culturelle bisontine. Première femme bibliothécaire à Besançon, en 1946 elle accède au statut de « conservateur » en prenant la direction du musée de la ville et devient ainsi la deuxième femme nommée à ce grade en France. Celle que ses collaborateurs.rices surnommaient affectueusement « La Grande Mademoiselle » dirigea jusqu’à sa retraite le « musée classé » de Besançon, qui regroupait l’actuel musée des Beaux-Arts et d’Archéologie ainsi que le palais Granvelle puis le musée lapidaire Saint-Paul, aujourd’hui disparu.
Dans le sillage des recherches visant à réévaluer la place des femmes dans la société, les musées de Besançon remettent en lumière cette figure méconnue. Marie-Lucie Cornillot fut-elle féministe ? Probablement pas au sens militant du terme, ses origines sociales et culturelles l’ayant formée à une posture plus discrète. Mais par son tempérament, son choix d’une vie dédiée à un métier à hautes responsabilités jusque-là apanage masculin, cette grande dame fut pleinement actrice de l’évolution vers davantage d’égalité entre les sexes et posa de nombreux fondements de ce que sont aujourd’hui les musées bisontins.