La fabuleuse histoire du faux papyrus d’Artémidore.
Belles LettresN° d'inventaire | 18271 |
Format | 12,5 x 20 |
Détails | 308 p., broché. |
Publication | Paris, 2014 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
À la fin du mois de juillet 2004, une fondation bancaire de Turin faisait l’acquisition d’un papyrus antique miraculeusement retrouvé pour la somme de deux millions sept cent cinquante mille euros. Le papyrus contenait un fragment inédit de l’œuvre par ailleurs disparue d’Artémidore d’Éphèse, géographe d’un immense renom dans l’Antiquité. Luciano Canfora démontre dans cet ouvrage enjoué qu’il s’agit d’un faux. Son enquête, menée sur plusieurs fronts (la police scientifique a aussi été mobilisée), est cependant essentiellement philologique : c’est par la lecture du texte dans toutes ses dimensions que la supercherie sera démasquée. Mais en identifiant le faussaire (Constantin Simonidès, un Grec du xixe siècle) et en lui restituant toute sa gloire, il affirme surtout, contre le mensonge de l’argent, l’impératif de vérité qui oblige la science. Rappel salutaire dans la cuistrerie ambiante.
À la fin du mois de juillet 2004, une fondation bancaire de Turin faisait l’acquisition d’un papyrus antique miraculeusement retrouvé pour la somme de deux millions sept cent cinquante mille euros. Le papyrus contenait un fragment inédit de l’œuvre par ailleurs disparue d’Artémidore d’Éphèse, géographe d’un immense renom dans l’Antiquité. Luciano Canfora démontre dans cet ouvrage enjoué qu’il s’agit d’un faux. Son enquête, menée sur plusieurs fronts (la police scientifique a aussi été mobilisée), est cependant essentiellement philologique : c’est par la lecture du texte dans toutes ses dimensions que la supercherie sera démasquée. Mais en identifiant le faussaire (Constantin Simonidès, un Grec du xixe siècle) et en lui restituant toute sa gloire, il affirme surtout, contre le mensonge de l’argent, l’impératif de vérité qui oblige la science. Rappel salutaire dans la cuistrerie ambiante.