La demeure seigneuriale dans l'espace Plantagenêt. Salles, chambres et tours.
PURennesN° d'inventaire | 17435 |
Format | 22,5 x 28,5 |
Détails | 481 p., illustrations couleur, cartonnage éditeur. |
Publication | Rennes, 2013 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
Alors que les grands monuments médiévaux - cathédrales, châteaux et grandes abbayes - ont attiré l'attention des historiens dès le milieu du XIXe siècle, l'extraordinaire richesse des constructions domestiques, plus petites, font depuis peu l'objet d'un intérêt croissant. Il en subsiste encore de très nombreuses dont l'intérêt historique est remarquable, d'autant plus que l'origine médiévale d'un grand nombre d'entre elles n'a été établie que récemment. Grâce à l'étude méthodique des éléments encore en élévation, à l'élaboration de plans précis, à des recherches approfondies dans les archives et, dans de nombreux cas, à l'utilisation de la dendrochronologie pour déterminer leur âge précis, l'histoire de l'architecture civile de la Grande-Bretagne et de la France - plus particulièrement entre le XIe et le XVe siècle - est en cours de complète réécriture. Les articles de cet ouvrage contribuent à cette réévaluation. Ils prennent en compte la distribution générale de formes architecturales particulières à la demeure aristocratique dans une vaste zone géographique autrefois sous l'influence politique des rois Plantagenêt. Cet empire s'étendait au XIIe de la frontière entre l'Ecosse et l'Angleterre au nord jusqu'aux Pyrénées et comprenait l'Ouest et le Sud-Ouest de la France. Certaines contributions étudient l'évolution des formes architecturales et des matériaux utilisés dans une région. D'autres sont des monographies d'édifices particulièrement intéressants, mais peu étudiés jusqu'alors. D'autres encore s'intéressent à de petits ensembles de résidences, parmi lesquelles des palais épiscopaux ou des moulins fortifiés. La majorité des habitations considérées ont une assise rurale et furent construites par des hommes qui exerçaient une autorité seigneuriale (depuis le roi jusqu'à la plus petite noblesse), mais on trouvera aussi des éléments sur les maisons de ville de l'élite bourgeoise et sur des manoirs ruraux qui étaient des demeures monastiques. Enfin, un intérêt particulier est porté à l'évolution des conditions sociales telle qu'elle se reflète dans ces édifices, à l'égard notamment de la demande croissante de confort, d'hygiène et d'intimité, comme il apparaît à travers l'analyse de la fonction et de l'ameublement de chaque pièce.
Alors que les grands monuments médiévaux - cathédrales, châteaux et grandes abbayes - ont attiré l'attention des historiens dès le milieu du XIXe siècle, l'extraordinaire richesse des constructions domestiques, plus petites, font depuis peu l'objet d'un intérêt croissant. Il en subsiste encore de très nombreuses dont l'intérêt historique est remarquable, d'autant plus que l'origine médiévale d'un grand nombre d'entre elles n'a été établie que récemment. Grâce à l'étude méthodique des éléments encore en élévation, à l'élaboration de plans précis, à des recherches approfondies dans les archives et, dans de nombreux cas, à l'utilisation de la dendrochronologie pour déterminer leur âge précis, l'histoire de l'architecture civile de la Grande-Bretagne et de la France - plus particulièrement entre le XIe et le XVe siècle - est en cours de complète réécriture. Les articles de cet ouvrage contribuent à cette réévaluation. Ils prennent en compte la distribution générale de formes architecturales particulières à la demeure aristocratique dans une vaste zone géographique autrefois sous l'influence politique des rois Plantagenêt. Cet empire s'étendait au XIIe de la frontière entre l'Ecosse et l'Angleterre au nord jusqu'aux Pyrénées et comprenait l'Ouest et le Sud-Ouest de la France. Certaines contributions étudient l'évolution des formes architecturales et des matériaux utilisés dans une région. D'autres sont des monographies d'édifices particulièrement intéressants, mais peu étudiés jusqu'alors. D'autres encore s'intéressent à de petits ensembles de résidences, parmi lesquelles des palais épiscopaux ou des moulins fortifiés. La majorité des habitations considérées ont une assise rurale et furent construites par des hommes qui exerçaient une autorité seigneuriale (depuis le roi jusqu'à la plus petite noblesse), mais on trouvera aussi des éléments sur les maisons de ville de l'élite bourgeoise et sur des manoirs ruraux qui étaient des demeures monastiques. Enfin, un intérêt particulier est porté à l'évolution des conditions sociales telle qu'elle se reflète dans ces édifices, à l'égard notamment de la demande croissante de confort, d'hygiène et d'intimité, comme il apparaît à travers l'analyse de la fonction et de l'ameublement de chaque pièce.