La culture de Cerny. Le néolithique moyen I en Haute-Normandie.
PURennesN° d'inventaire | 18967 |
Format | 22 x 28 |
Détails | 298 p., illustrations N/B, broché. |
Publication | Rennes, 2015 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
Identifié au début des années 1960, le Cerny est une des cultures les plus marquantes du Néolithique moyen I (Ve millénaire avant J-C) dans le Nord de la France par sa richesse documentaire issue de nombreuses fouilles programmées et préventives. L'Afan puis l'Inrap ont enrichi de façon considérable les données sur cette culture mais de façon encore inégale dans les différentes régions où son territoire s'est développé. La Haute-Normandie est restée, dans les années 1980-1990, le parent pauvre en sites Cerny. Bien que différentes opérations aient mis peu à peu au jour des vestiges, souvent modestes, ceux-ci n'étaient connus qu'au sein du cercle restreint des néolithiciens de cette région. L'accroissement de ces données au début du XXIe siècle, jusqu'en 2007 inclus, permet désormais de combler les lacunes sur le Cerny de Haute-Normandie et d'effectuer une première synthèse destinée à un plus large public. Cette synthèse régionale a pour objectif de faire le point sur les acquis de cette culture néolithique depuis le début des opérations préventives. La première partie offre un état des connaissances, soulignant, par ailleurs, les lacunes qu'il reste à combler dans les années à venir, et présente les caractéristiques des principaux sites et indices de sites qui alimentent cette synthèse. La deuxième partie est consacrée à l'étude de l'espace habité et des structures qui le composent La troisième partie fait l'objet d'une synthèse de sa culture matérielle : les analyses sur le mobilier céramique, l'industrie lithique, les outils macrolithiques en grès, l'exploitation des matières siliceuses et la fonction des outils en sont les éléments constitutifs. La quatrième et dernière partie est destinée à réaliser une synthèse chrono-culturelle. Elle met l'accent sur les origines régionales du Cerny qui ont hérité du Néolithique ancien de tradition danubienne, mais aussi sur les ruptures culturelles et matérielles qui ont marqué cette période d'où émergèrent les grands complexes mégalithiques, notamment ceux de la façade occidentale.
Identifié au début des années 1960, le Cerny est une des cultures les plus marquantes du Néolithique moyen I (Ve millénaire avant J-C) dans le Nord de la France par sa richesse documentaire issue de nombreuses fouilles programmées et préventives. L'Afan puis l'Inrap ont enrichi de façon considérable les données sur cette culture mais de façon encore inégale dans les différentes régions où son territoire s'est développé. La Haute-Normandie est restée, dans les années 1980-1990, le parent pauvre en sites Cerny. Bien que différentes opérations aient mis peu à peu au jour des vestiges, souvent modestes, ceux-ci n'étaient connus qu'au sein du cercle restreint des néolithiciens de cette région. L'accroissement de ces données au début du XXIe siècle, jusqu'en 2007 inclus, permet désormais de combler les lacunes sur le Cerny de Haute-Normandie et d'effectuer une première synthèse destinée à un plus large public. Cette synthèse régionale a pour objectif de faire le point sur les acquis de cette culture néolithique depuis le début des opérations préventives. La première partie offre un état des connaissances, soulignant, par ailleurs, les lacunes qu'il reste à combler dans les années à venir, et présente les caractéristiques des principaux sites et indices de sites qui alimentent cette synthèse. La deuxième partie est consacrée à l'étude de l'espace habité et des structures qui le composent La troisième partie fait l'objet d'une synthèse de sa culture matérielle : les analyses sur le mobilier céramique, l'industrie lithique, les outils macrolithiques en grès, l'exploitation des matières siliceuses et la fonction des outils en sont les éléments constitutifs. La quatrième et dernière partie est destinée à réaliser une synthèse chrono-culturelle. Elle met l'accent sur les origines régionales du Cerny qui ont hérité du Néolithique ancien de tradition danubienne, mais aussi sur les ruptures culturelles et matérielles qui ont marqué cette période d'où émergèrent les grands complexes mégalithiques, notamment ceux de la façade occidentale.