La cour du Xe Pylône à Karnak: Les fouilles de Michel Azim de 1975 à 1977. IF 1320. BiGen 75.
IFAON° d'inventaire | 31066 |
Format | 24,5 x 33 |
Détails | 248 p., nombreuses photographies en N/B., cartonnage éditeur. |
Publication | Le Caire, 2024 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782724710113 |
Un ouvrage de référence et de synthèse sur un secteur mal connu du complexe religieux de Karnak. Au milieu des années 1970, la fouille engagée par l'architecte Michel Azim dans la cour du Xe pylône constituait l'une des premières explorations archéologiques d'ampleur entreprises à l'emplacement de l'allée processionnelle sud-nord du grand temple d'Amon-Rê depuis les travaux de Georges Legrain au début du XXe siècle.
En dépit de son importance, cette opération est demeurée largement inédite et les résultats des travaux réalisés n'ont jusqu'ici fait l'objet que de rares notes liminaires. Le présent ouvrage vient conclure un ambitieux programme d'inventaire de la documentation de ces fouilles conservée dans plusieurs institutions françaises et égyptiennes (Maison de l'Orient et de la Méditerranée à Lyon, Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak).
L'ensemble des résultats obtenus à l'issue des campagnes de recherche de 1975-1976 et 1977 est ici réévalué à la lumière d'un sondage d'évaluation stratigraphique effectué en 2015 dont le mobilier archéologique est analysé par une dizaine de spécialistes. Bien que la séquence des constructions et des occupations de la cour du Xe pylône reste très proche de celle restituée initialement par le fouilleur, les analyses récentes permettent de réviser en profondeur la chronologie du site, et se révèlent donc essentielle pour la connaissance de l'histoire urbaine de Thèbes.
A une longue phase d'habitat du Moyen Empire succèdent la construction et plusieurs réaménagements de la cour monumentale du Xe pylône durant le Nouvel Empire. De nombreuses traces matérielles ultérieures révèlent des implantations successives dans la cour au Ier millénaire avant l'ère chrétienne, et surtout une vaste installation résidentielle paléochrétienne au IVe siècle. Quelques attestations plus tardives témoignent enfin d'une fréquentation limitée avant l'abandon définitif du secteur à l'époque islamique et la redécouverte du site au XIXe siècle.
Un ouvrage de référence et de synthèse sur un secteur mal connu du complexe religieux de Karnak. Au milieu des années 1970, la fouille engagée par l'architecte Michel Azim dans la cour du Xe pylône constituait l'une des premières explorations archéologiques d'ampleur entreprises à l'emplacement de l'allée processionnelle sud-nord du grand temple d'Amon-Rê depuis les travaux de Georges Legrain au début du XXe siècle.
En dépit de son importance, cette opération est demeurée largement inédite et les résultats des travaux réalisés n'ont jusqu'ici fait l'objet que de rares notes liminaires. Le présent ouvrage vient conclure un ambitieux programme d'inventaire de la documentation de ces fouilles conservée dans plusieurs institutions françaises et égyptiennes (Maison de l'Orient et de la Méditerranée à Lyon, Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak).
L'ensemble des résultats obtenus à l'issue des campagnes de recherche de 1975-1976 et 1977 est ici réévalué à la lumière d'un sondage d'évaluation stratigraphique effectué en 2015 dont le mobilier archéologique est analysé par une dizaine de spécialistes. Bien que la séquence des constructions et des occupations de la cour du Xe pylône reste très proche de celle restituée initialement par le fouilleur, les analyses récentes permettent de réviser en profondeur la chronologie du site, et se révèlent donc essentielle pour la connaissance de l'histoire urbaine de Thèbes.
A une longue phase d'habitat du Moyen Empire succèdent la construction et plusieurs réaménagements de la cour monumentale du Xe pylône durant le Nouvel Empire. De nombreuses traces matérielles ultérieures révèlent des implantations successives dans la cour au Ier millénaire avant l'ère chrétienne, et surtout une vaste installation résidentielle paléochrétienne au IVe siècle. Quelques attestations plus tardives témoignent enfin d'une fréquentation limitée avant l'abandon définitif du secteur à l'époque islamique et la redécouverte du site au XIXe siècle.