La communauté inavouable. Madrid octobre 68. La comunidad inconfesable. Madrid octubre 68.
GARCIA MARITINEZ Mónica et DAMANI Abdelkader (sous la direction de ). Avec les contributions de ALEXANCO José Luis, BRIONES Florentino, DAMANI Abdelkader, GARCIA MARITINEZ Mónica, GOMEZ DE LIANO Ignacio, MUNOZ PARDO María Jesús, SEGUI DE LA RIVA Javier…

La communauté inavouable. Madrid octobre 68. La comunidad inconfesable. Madrid octubre 68.

Lienart
Prix régulier €34,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 23923
Format 24 x 30
Détails 312 pages, 225 illustrations, broché. Ouvrage bilingue français / espagnol
Publication Paris, 2021
Etat Neuf
ISBN 9782359063226
En 1968, le premier ordinateur fait son apparition dans l’Université de Madrid, marquant le début des activités du Centre de Calcul. Après des décennies d’isolement culturel, des artistes, des musiciens, des architectes, des ingénieurs, des scientifiques et des intellectuels se lancent dans une réflexion autour de l’exploitation de l’ordinateur dans leurs processus créatifs. Le Centre de Calcul devient l’espace de liberté créatif le plus significatif de la fin de la dictature en s’affirmant alors comme une structure d’expérimentation collective, dans un contexte où le rassemblement avait une signification presque subversive.
L’immunité assurée par l’aura de la technologie, en apparence non-idéologique, permet au Centre d’impulser un élan sans précédent à l’innovation espagnole restée en gestation. S’ensuit une double rupture : l’effondrement du bloc culturel imposé par le régime politique ; la disparition des frontières entre les différents champs de la création, ouvrant l’expérimentation à de nouvelles voies d’expression.
En jetant « des ponts entre un monde absolument virtuel et imaginaire, et un monde réel », le Centre de Calcul ouvre l’écriture à d’autres horizons d’expérimentation, tels que la musique et les arts plastiques, tout en s’inspirant des nouvelles théories
linguistiques de Noam Chomsky et de l’information de Max Bense.
L’ouvrage revient sur l’œuvre historique de Javier Seguí de la Riva, qui forme le corpus nécessaire pour comprendre le contexte de l’époque et relier entre elles les œuvres des architectes et des artistes, dans un questionnement permanent autour des cohabitations entre imaginaire et expérimentation. Quant aux formes en mouvement de José Luis Alexanco, elles côtoient les Figures impossibles de José María Yturralde, en dialogue avec la poésie d’Ignacio Gómez de Liaño et de Guillermo de Searle.
En 1968, le premier ordinateur fait son apparition dans l’Université de Madrid, marquant le début des activités du Centre de Calcul. Après des décennies d’isolement culturel, des artistes, des musiciens, des architectes, des ingénieurs, des scientifiques et des intellectuels se lancent dans une réflexion autour de l’exploitation de l’ordinateur dans leurs processus créatifs. Le Centre de Calcul devient l’espace de liberté créatif le plus significatif de la fin de la dictature en s’affirmant alors comme une structure d’expérimentation collective, dans un contexte où le rassemblement avait une signification presque subversive.
L’immunité assurée par l’aura de la technologie, en apparence non-idéologique, permet au Centre d’impulser un élan sans précédent à l’innovation espagnole restée en gestation. S’ensuit une double rupture : l’effondrement du bloc culturel imposé par le régime politique ; la disparition des frontières entre les différents champs de la création, ouvrant l’expérimentation à de nouvelles voies d’expression.
En jetant « des ponts entre un monde absolument virtuel et imaginaire, et un monde réel », le Centre de Calcul ouvre l’écriture à d’autres horizons d’expérimentation, tels que la musique et les arts plastiques, tout en s’inspirant des nouvelles théories
linguistiques de Noam Chomsky et de l’information de Max Bense.
L’ouvrage revient sur l’œuvre historique de Javier Seguí de la Riva, qui forme le corpus nécessaire pour comprendre le contexte de l’époque et relier entre elles les œuvres des architectes et des artistes, dans un questionnement permanent autour des cohabitations entre imaginaire et expérimentation. Quant aux formes en mouvement de José Luis Alexanco, elles côtoient les Figures impossibles de José María Yturralde, en dialogue avec la poésie d’Ignacio Gómez de Liaño et de Guillermo de Searle.