La colonisation militaire en Phrygie (IVe siècle avant-IIIe siècle après J.-C.) Dynamiques spatiales, économiques et sociales. Tome 1 : synthèse.
ROUX Michel.

La colonisation militaire en Phrygie (IVe siècle avant-IIIe siècle après J.-C.) Dynamiques spatiales, économiques et sociales. Tome 1 : synthèse.

MOM
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N° d'inventaire 26540
Format
Détails 564 p., illustré, broché.
Publication Lyon, 2023
Etat Neuf
ISBN 9782356680808

Au cœur d’un espace phrygien géographiquement mal défini dans l’Antiquité, l’installation de colons militaires, d’anciens soldats et de troupiers encore en activité, répondait à des objectifs stratégiques parfaitement identifiés pour les Achéménides, les monarques hellénistiques ou encore les Romains. Il s’agissait de contrôler un espace essentiel pour les communications terrestres entre l’intérieur du plateau anatolien d’une part et l’Égée d’autre part, mais aussi entre cette même côte et la Cilicie, puis au-delà la Syrie. Sur un plan tactique, cette présence militaire devait servir à protéger plateau et vallées phrygiens de la convoitise de populations voisines mal contrôlées comme les Pisidiens.


S’appuyant sur de très nombreuses sources archéologiques, numismatiques et épigraphiques, examinant chaque communauté au cas par cas, cet ouvrage étudie les conséquences de l’installation de ces militaires sur la réalité locale, que ce soit au niveau économique, culturel, religieux ou social. Parcourant un temps long allant du IVe siècle avant J.-C. jusqu’à la fin de la dynastie des Sévères, il s’efforce de peser les évolutions liées à la présence de ces soldats allogènes. Entre la Phrygie achéménide et celle hellénistique puis romaine, le faciès de la région, essentiellement rurale au départ, a progressivement évolué : dès l’époque hellénistique, on observe un phénomène de poliadisation important, rendant le réseau de communication plus dense et le contrôle des populations locales plus complexe.

Au cœur d’un espace phrygien géographiquement mal défini dans l’Antiquité, l’installation de colons militaires, d’anciens soldats et de troupiers encore en activité, répondait à des objectifs stratégiques parfaitement identifiés pour les Achéménides, les monarques hellénistiques ou encore les Romains. Il s’agissait de contrôler un espace essentiel pour les communications terrestres entre l’intérieur du plateau anatolien d’une part et l’Égée d’autre part, mais aussi entre cette même côte et la Cilicie, puis au-delà la Syrie. Sur un plan tactique, cette présence militaire devait servir à protéger plateau et vallées phrygiens de la convoitise de populations voisines mal contrôlées comme les Pisidiens.


S’appuyant sur de très nombreuses sources archéologiques, numismatiques et épigraphiques, examinant chaque communauté au cas par cas, cet ouvrage étudie les conséquences de l’installation de ces militaires sur la réalité locale, que ce soit au niveau économique, culturel, religieux ou social. Parcourant un temps long allant du IVe siècle avant J.-C. jusqu’à la fin de la dynastie des Sévères, il s’efforce de peser les évolutions liées à la présence de ces soldats allogènes. Entre la Phrygie achéménide et celle hellénistique puis romaine, le faciès de la région, essentiellement rurale au départ, a progressivement évolué : dès l’époque hellénistique, on observe un phénomène de poliadisation important, rendant le réseau de communication plus dense et le contrôle des populations locales plus complexe.