L'honneur des universitaires au Moyen-Âge. Etude d'imaginaire social.
PUFN° d'inventaire | 18948 |
Format | 15 x 21,5 |
Détails | 390 p., illustrations couleur, broché. |
Publication | Paris, 2015 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
Avec la naissance des universités, à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle, apparaît dans le paysage social de l'Occident une nouvelle catégorie d'individus faisant profession d'étudier, de penser et d'enseigner. À la croisée de l'histoire, de l'anthropologie et de la sociologie, cette étude révèle les stratégies mobilisées par cette communauté intellectuelle nouvelle pour s'affirmer en tant que catégorie autonome dans le paysage social et politique de la fin du Moyen ge. En observant les nombreuses manifestations rhétoriques et gestuelles de l'idée médiévale d'honneur, l'auteur s'attache à décrire la formation d'une identité professionnelle propre aux maîtres, écoliers et officiers de l'Université de Paris jusqu'à la fin du XVe siècle. Cet examen de conscience de l'Université médiévale permet ainsi de mettre en évidence quelques-uns des principes fondateurs de cette institution pluriséculaire.
Avec la naissance des universités, à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle, apparaît dans le paysage social de l'Occident une nouvelle catégorie d'individus faisant profession d'étudier, de penser et d'enseigner. À la croisée de l'histoire, de l'anthropologie et de la sociologie, cette étude révèle les stratégies mobilisées par cette communauté intellectuelle nouvelle pour s'affirmer en tant que catégorie autonome dans le paysage social et politique de la fin du Moyen ge. En observant les nombreuses manifestations rhétoriques et gestuelles de l'idée médiévale d'honneur, l'auteur s'attache à décrire la formation d'une identité professionnelle propre aux maîtres, écoliers et officiers de l'Université de Paris jusqu'à la fin du XVe siècle. Cet examen de conscience de l'Université médiévale permet ainsi de mettre en évidence quelques-uns des principes fondateurs de cette institution pluriséculaire.