L'Empire des sens. De Boucher à Greuze.
Paris MuséesN° d'inventaire | 23301 |
Format | 22 x 28 |
Détails | 152 p., broché. |
Publication | Paris, 2020 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782759605002 |
On ne compte plus, sous le pinceau des meilleurs peintres, les scènes bucoliques où badinent les bergers et les bergères, les boudoirs où s’échangent les soupirs langoureux et les regards concupiscents, les alcôves où s’égarent « le cœur et l’esprit (Crébillon fils, 1736). Pour autant, dans cet océan d’images consacrées à l’Amour, on n’a guère insisté sur l’audace et l’originalité, parfois même l’extrême licence, de certaines inventions. Seul Jean-Honoré Fragonard, « le peintre amoureux, galant et libertin mis en lumière par l’exposition de Guillaume Faroult (2015), s’impose aujourd’hui comme un alter ego des Sade, Casanova et autres Choderlos de Laclos, chantres sulfureux de l’éros du XVIIIe siècle. Or l’auteur du Verrou du musée du Louvre, loin d’être une figure isolée, s’inscrit dans une tradition iconographique développée tout au long du siècle, mais restée à ce jour trop peu étudiée. Que l’on songe à la Femme nue ôtant sa chemise au plus près de notre regard, d’Antoine Watteau, à la Volupté de Jean-Baptiste Greuze, saisissante évocation de l’orgasme féminin ou encore aux troublantes Odalisques de François Boucher, représentées nues, alanguies sur un sofa, le fessier comme offert au spectateur. À l’occasion de l’anniversaire de la mort de François Boucher (1703-1770), l’exposition du musée Cognacq-Jay se propose d’explorer le thème de l’Amour dans sa forme la plus licencieuse, au prisme des créations de Boucher et de ses contemporains. L’ambition est de montrer comment François Boucher, le premier peintre du roi Louis XV, s’imposa comme l’une des figures centrales du développement de l’art érotique au XVIIIe siècle. Car force est d’admettre que sans les inventions de Boucher, on ne saurait comprendre les audaces de Fragonard libertin.
On ne compte plus, sous le pinceau des meilleurs peintres, les scènes bucoliques où badinent les bergers et les bergères, les boudoirs où s’échangent les soupirs langoureux et les regards concupiscents, les alcôves où s’égarent « le cœur et l’esprit (Crébillon fils, 1736). Pour autant, dans cet océan d’images consacrées à l’Amour, on n’a guère insisté sur l’audace et l’originalité, parfois même l’extrême licence, de certaines inventions. Seul Jean-Honoré Fragonard, « le peintre amoureux, galant et libertin mis en lumière par l’exposition de Guillaume Faroult (2015), s’impose aujourd’hui comme un alter ego des Sade, Casanova et autres Choderlos de Laclos, chantres sulfureux de l’éros du XVIIIe siècle. Or l’auteur du Verrou du musée du Louvre, loin d’être une figure isolée, s’inscrit dans une tradition iconographique développée tout au long du siècle, mais restée à ce jour trop peu étudiée. Que l’on songe à la Femme nue ôtant sa chemise au plus près de notre regard, d’Antoine Watteau, à la Volupté de Jean-Baptiste Greuze, saisissante évocation de l’orgasme féminin ou encore aux troublantes Odalisques de François Boucher, représentées nues, alanguies sur un sofa, le fessier comme offert au spectateur. À l’occasion de l’anniversaire de la mort de François Boucher (1703-1770), l’exposition du musée Cognacq-Jay se propose d’explorer le thème de l’Amour dans sa forme la plus licencieuse, au prisme des créations de Boucher et de ses contemporains. L’ambition est de montrer comment François Boucher, le premier peintre du roi Louis XV, s’imposa comme l’une des figures centrales du développement de l’art érotique au XVIIIe siècle. Car force est d’admettre que sans les inventions de Boucher, on ne saurait comprendre les audaces de Fragonard libertin.