L'Acteur-roi. Le théâtre dans la Rome antique.
DUPONT Florence.

L'Acteur-roi. Le théâtre dans la Rome antique.

Belles Lettres
Prix régulier €26,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 1387
Format 14 x 22,5
Détails 475 p., broché.
Publication Paris, 1986 (2e tirage)
Etat Neuf
ISBN 9782251338118

Rome, civilisation des spectacles, est connue pour les jeux du cirque, mais on ignore que le théâtre y tint une place au moins aussi importante. Les Romains, dès la République, allaient au théâtre dix fois plus que les Athéniens. Ce livre veut donc rendre justice à la tragédie, la comédie, mais aussi au mime et à la pantomime romaine. Car ce théâtre fut aussi profondément original. Par la place qu'il tint dans la vie du citoyen romain, comme espace de libertés – liberté politique et libération de l’imaginaire. Par le statut ambigu des acteurs: véritables stars, ils fascinent les Romains, reçoivent des cachets somptueux et sont suivis par des foules d’admirateurs, en même temps qu’ils sont marqués d’infamie et assimilés à des prostitués. Par le caractère musical des représentations, chantées et dansées, où il faut voir l’origine de l’opéra. Il est impossible de comprendre ce que fut véritablement Rome si l’on ne reconstitue pas ce loisir privilégié du citoyen, qui peu à peu dévora sa vie privée et publique, au point que saint Augustin, à la fin de l’Empire, définira le Romain comme un spectateur, pour ainsi dire, « drogué « de théâtre.

Rome, civilisation des spectacles, est connue pour les jeux du cirque, mais on ignore que le théâtre y tint une place au moins aussi importante. Les Romains, dès la République, allaient au théâtre dix fois plus que les Athéniens. Ce livre veut donc rendre justice à la tragédie, la comédie, mais aussi au mime et à la pantomime romaine. Car ce théâtre fut aussi profondément original. Par la place qu'il tint dans la vie du citoyen romain, comme espace de libertés – liberté politique et libération de l’imaginaire. Par le statut ambigu des acteurs: véritables stars, ils fascinent les Romains, reçoivent des cachets somptueux et sont suivis par des foules d’admirateurs, en même temps qu’ils sont marqués d’infamie et assimilés à des prostitués. Par le caractère musical des représentations, chantées et dansées, où il faut voir l’origine de l’opéra. Il est impossible de comprendre ce que fut véritablement Rome si l’on ne reconstitue pas ce loisir privilégié du citoyen, qui peu à peu dévora sa vie privée et publique, au point que saint Augustin, à la fin de l’Empire, définira le Romain comme un spectateur, pour ainsi dire, « drogué « de théâtre.