Kuyu. Visions d'Afrique.
Five continents editionsN° d'inventaire | 25068 |
Format | 16,5 x 24 |
Détails | 124 p., 35 illustrations couleur, broché. |
Publication | Milan, 2021 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9788874399147 |
Visions d'Afrique
L’ethnie des Kuyu vit dans la partie septentrionale de la République du Congo (Congo-Brazzaville), sur les rives du fleuve Congo, dans une zone d’Afrique équatoriale demeurée à l’écart de l’influence musulmane et de la colonisation occidentale. Si les Kuyu ont initialement joué un rôle prépondérant, ils sont ensuite devenus une minorité au sein de la population des Mbochi.
Les objets qui font partie de leur culture matérielle sont longtemps demeurés inconnus, car non conformes aux attentes du public occidental d’abord intéressé par l’esthétique.
L’expression esthétique des Kuyu se décline selon trois styles ; les deux premiers, dont nous possédons un nombre restreint de témoignages, sont étroitement liés à l’ethnie kuyu, tandis que le troisième style, auquel appartient la plupart des sculptures, inclut des objets kuyu et mbochi. De cette production font partie des statuettes et surtout des masses en bois anthropocéphales (polychromes pour les plus récentes), dites kebe-kebe, qui étaient utilisées dans la danse du même nom. Ce rituel est demeuré fidèle à sa fonction originelle qui consiste à incarner une cosmogonie.
Les caractères spécifiques de ces masses en bois tiennent aux détails qui font du visage sculpté celui d’un être humain, ce qui explique la variété des chevelures, du rendu plastique des dents, la présence ou l’absence de scarifications. Quant à la polychromie qui caractérise les objets relevant du troisième style, elle est associée à un symbolisme particulier.
Dans ce nouveau volume de la collection Visions d’Afrique, vous découvrirez une vaste collection d’objets authentiques issus d’une culture traditionnelle d’Afrique équatoriale ainsi qu’une reconstitution des routes migratoires qui pourrait expliquer un corpus d’objets apparemment hétérogène.
Visions d'Afrique
L’ethnie des Kuyu vit dans la partie septentrionale de la République du Congo (Congo-Brazzaville), sur les rives du fleuve Congo, dans une zone d’Afrique équatoriale demeurée à l’écart de l’influence musulmane et de la colonisation occidentale. Si les Kuyu ont initialement joué un rôle prépondérant, ils sont ensuite devenus une minorité au sein de la population des Mbochi.
Les objets qui font partie de leur culture matérielle sont longtemps demeurés inconnus, car non conformes aux attentes du public occidental d’abord intéressé par l’esthétique.
L’expression esthétique des Kuyu se décline selon trois styles ; les deux premiers, dont nous possédons un nombre restreint de témoignages, sont étroitement liés à l’ethnie kuyu, tandis que le troisième style, auquel appartient la plupart des sculptures, inclut des objets kuyu et mbochi. De cette production font partie des statuettes et surtout des masses en bois anthropocéphales (polychromes pour les plus récentes), dites kebe-kebe, qui étaient utilisées dans la danse du même nom. Ce rituel est demeuré fidèle à sa fonction originelle qui consiste à incarner une cosmogonie.
Les caractères spécifiques de ces masses en bois tiennent aux détails qui font du visage sculpté celui d’un être humain, ce qui explique la variété des chevelures, du rendu plastique des dents, la présence ou l’absence de scarifications. Quant à la polychromie qui caractérise les objets relevant du troisième style, elle est associée à un symbolisme particulier.
Dans ce nouveau volume de la collection Visions d’Afrique, vous découvrirez une vaste collection d’objets authentiques issus d’une culture traditionnelle d’Afrique équatoriale ainsi qu’une reconstitution des routes migratoires qui pourrait expliquer un corpus d’objets apparemment hétérogène.