J.W. Waterhouse 1849-1917. Le préraphaélite moderne.
Belles LettresN° d'inventaire | 12635 |
Format | 25 x 30 |
Détails | 238 p., très nombreuses illustrations en couleur, relié sous jaquette |
Publication | Montréal, 2008 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
épuisé.
Le pré-raphaélite moderne (1849-1917). En décembre 2008, le Groninger Museum organise une rétrospective John William Waterhouse (1849-1917) : la plus grande de tous les temps, avec notamment de nombreux chefs-d'ouvre en provenance d'Australie, de Taiwan et du Canada, qui n'ont encore jamais été exposés en Europe. Waterhouse voit le jour à Rome, mais ne tarde pas à déménager à Londres. Dès son plus jeune âge, il passe des heures dans l'atelier de ses parents, qui sont tous les deux des artistes. C'est là qu'il se prend de passion pour la peinture, la sculpture et l'Antiquité. En 1870, il est admis à la Royal Academy of Arts. Dans les années soixante-dix du XIXe siècle, il se fait un nom avec des toiles souvent mélancoliques d'une grande originalité, dont la plupart des sujets sont empruntés à la mythologie grecque et romaine. Dans les années 1890, il rend hommage à la femme dans une série de toiles dont la richesse des couleurs, l'atmosphère très particulière et la beauté du rendu mobilisent tous les regards. Ses sujets, cette fois empruntés à des auteurs comme Ovide, Keats, Boccace, Shakespeare, Shelley et Dante, trahissent son amour des femmes, de l'eau et de la nature. Les courants obscurs qui souvent sous-tendent ses oeuvres, témoignent également de sa fascination pour la mort et le royaume des ombres. Parmi ses ouvres les plus magistrales figurent Ophélie, Circé, Hylas et les nymphes, La belle dame sans merci et Écho et Narcisse. De nos jours, Waterhouse est souvent qualifié de "peintre préraphaélite moderne". Mais il était aussi un artiste de son temps, sensible au vent nouveau qui soufflait sur la scène artistique parisienne en cette seconde moitié du XIXe siècle. C'est ainsi que, tout en demeurant fidèle à ce monde des mythes et légendes qu'il connaissait si bien, il se laissa également inspirer par la poésie et la musique, ainsi que par la facture plus libre et créative des impressionnistes français.
épuisé.
Le pré-raphaélite moderne (1849-1917). En décembre 2008, le Groninger Museum organise une rétrospective John William Waterhouse (1849-1917) : la plus grande de tous les temps, avec notamment de nombreux chefs-d'ouvre en provenance d'Australie, de Taiwan et du Canada, qui n'ont encore jamais été exposés en Europe. Waterhouse voit le jour à Rome, mais ne tarde pas à déménager à Londres. Dès son plus jeune âge, il passe des heures dans l'atelier de ses parents, qui sont tous les deux des artistes. C'est là qu'il se prend de passion pour la peinture, la sculpture et l'Antiquité. En 1870, il est admis à la Royal Academy of Arts. Dans les années soixante-dix du XIXe siècle, il se fait un nom avec des toiles souvent mélancoliques d'une grande originalité, dont la plupart des sujets sont empruntés à la mythologie grecque et romaine. Dans les années 1890, il rend hommage à la femme dans une série de toiles dont la richesse des couleurs, l'atmosphère très particulière et la beauté du rendu mobilisent tous les regards. Ses sujets, cette fois empruntés à des auteurs comme Ovide, Keats, Boccace, Shakespeare, Shelley et Dante, trahissent son amour des femmes, de l'eau et de la nature. Les courants obscurs qui souvent sous-tendent ses oeuvres, témoignent également de sa fascination pour la mort et le royaume des ombres. Parmi ses ouvres les plus magistrales figurent Ophélie, Circé, Hylas et les nymphes, La belle dame sans merci et Écho et Narcisse. De nos jours, Waterhouse est souvent qualifié de "peintre préraphaélite moderne". Mais il était aussi un artiste de son temps, sensible au vent nouveau qui soufflait sur la scène artistique parisienne en cette seconde moitié du XIXe siècle. C'est ainsi que, tout en demeurant fidèle à ce monde des mythes et légendes qu'il connaissait si bien, il se laissa également inspirer par la poésie et la musique, ainsi que par la facture plus libre et créative des impressionnistes français.