James Coleman.
Centre PompidouN° d'inventaire | 23855 |
Format | 23 x 27 |
Détails | 220 p., cartonnage éditeur. |
Publication | Paris, 2021 |
Etat | neuf |
ISBN | 9782844268976 |
Coleman bâtit son œuvre sur de premiers films interrogeant les faux-semblants de la vision au moyen de pièges optiques artisanaux. Poursuivant ses recherches dans la proximité de Dan Graham, Coleman tire très tôt les leçons du minimalisme. Il met en œuvre des dispositifs au dépouillement plastique radical, semblables à ceux employés lors d'expériences scientifiques, par lesquels il explore méthodiquement les mécanismes de la cognition. Au début des années 1970, James Coleman invente le médium qui sera désormais associé à son nom. Il conçoit des installations reposant sur la projection de diapositives depuis un carrousel. La projection est accompagnée d'une bande sonore synchronisée qui diffuse un récit. Le caractère lisse et continu du texte lu s'oppose à la nature discontinue des images projetées, procurant au spectateur une expérience inédite, entre film cinématographique éclaté en fragments et roman-photo porté aux dimensions de la peinture d'histoire.
Le catalogue publié à l'occasion de l'exposition contient, outre des textes inédits, une anthologie d'articles de Benjamin Buchloh, Raymond Bellour, Georges Didi-Huberman, Rosalind Krauss, Jacques Rancière ou Kaja Silverman, attestant l'intérêt exceptionnel suscité par l'œuvre de James Coleman auprès des plus importants critiques de l'art actuels.
Coleman bâtit son œuvre sur de premiers films interrogeant les faux-semblants de la vision au moyen de pièges optiques artisanaux. Poursuivant ses recherches dans la proximité de Dan Graham, Coleman tire très tôt les leçons du minimalisme. Il met en œuvre des dispositifs au dépouillement plastique radical, semblables à ceux employés lors d'expériences scientifiques, par lesquels il explore méthodiquement les mécanismes de la cognition. Au début des années 1970, James Coleman invente le médium qui sera désormais associé à son nom. Il conçoit des installations reposant sur la projection de diapositives depuis un carrousel. La projection est accompagnée d'une bande sonore synchronisée qui diffuse un récit. Le caractère lisse et continu du texte lu s'oppose à la nature discontinue des images projetées, procurant au spectateur une expérience inédite, entre film cinématographique éclaté en fragments et roman-photo porté aux dimensions de la peinture d'histoire.
Le catalogue publié à l'occasion de l'exposition contient, outre des textes inédits, une anthologie d'articles de Benjamin Buchloh, Raymond Bellour, Georges Didi-Huberman, Rosalind Krauss, Jacques Rancière ou Kaja Silverman, attestant l'intérêt exceptionnel suscité par l'œuvre de James Coleman auprès des plus importants critiques de l'art actuels.