James Barnor. The roadmaker.

James Barnor. The roadmaker.

Atelier EXB
Prix régulier €40,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 24053
Format 27,5 x 30
Détails 64 p., cartonnage éditeur entoilé.
Publication Paris, 2021
Etat Neuf
ISBN 9791096575213

James Barnor
Né en 1929 au Ghana, James Barnor a vécu l’indépendance de son pays ainsi que la formation de la diaspora à Londres dans les années 1960. Au début des années 1950, il ouvre son célèbre studio Ever Young à Accra, où il immortalise une nation au moment de son indépendance. Il est l’un des premiers photojournalistes à collaborer avec le Daily Graphic, un journal publié au Ghana par le London Daily Mirror Group. En 1959, deux ans après l’indépendance du Ghana, James Barnor part pour Londres, afin d’approfondir ses connaissances techniques du médium. Il découvre la photographie couleur au Medway College of Art et ses photos sont publiées en première page de Drum, un important magazine fondé en Afrique du Sud en 1951 et symbole du mouvement anti-apartheid. Il saisit avec éloquence l’esprit du Swinging London et les expériences de la diaspora africaine dans la capitale. Vers la fin des années 1960, il est recruté par Agfa-Gevaert et retourne au Ghana pour mettre en place le premier laboratoire couleur du pays. Il y reste pendant les 20 années suivantes, travaillant dans son nouveau studio X23 en tant que photographe indépendant et pour des agences d’État à Accra. Aujourd’hui, James Barnor vit au Royaume-Uni et consacre la majeure partie de son temps à son travail, dans un esprit de transmission. Une grande exposition personnelle des oeuvres de Barnor ouvrira à la Serpentine Gallery de Londres au printemps 2021.

Damarice AMAO
Docteure en histoire de l’art, Damarice Amao est assistante de conservation au Cabinet de la photographie du MNAM-Centre Pompidou. Elle a été co-commissaire des expositions « Eli Lotar » (Jeu de Paume, 2017), « Photographie, arme de classe » (Centre Pompidou, 2018) et « Dora Maar » (2019), et a co-dirigé les catalogues les accompagnant. En 2020, elle a obtenu la bourse curatoriale des Rencontres d’Arles pour son projet « Ghana : portraits. Documenter les années d’indépendance. » Le livre : L’art du portrait et la photographie documentaire sont deux axes essentiels de l’oeuvre de James Barnor. Ce livre s’attache à montrer à partir d’un corpus d’images réalisées dans les années 1950-1980 entre l’Angleterre et le Ghana, le travail d’un photographe qui a accompagné les mutations de deux sociétés de son époque. Préfacé par l’historienne de la photographie Damarice Amao, cet ouvrage aborde l’oeuvre photographique de Barnor dans son ensemble et propose un éclairage sur la notion d’afro-modernité.

James Barnor
Né en 1929 au Ghana, James Barnor a vécu l’indépendance de son pays ainsi que la formation de la diaspora à Londres dans les années 1960. Au début des années 1950, il ouvre son célèbre studio Ever Young à Accra, où il immortalise une nation au moment de son indépendance. Il est l’un des premiers photojournalistes à collaborer avec le Daily Graphic, un journal publié au Ghana par le London Daily Mirror Group. En 1959, deux ans après l’indépendance du Ghana, James Barnor part pour Londres, afin d’approfondir ses connaissances techniques du médium. Il découvre la photographie couleur au Medway College of Art et ses photos sont publiées en première page de Drum, un important magazine fondé en Afrique du Sud en 1951 et symbole du mouvement anti-apartheid. Il saisit avec éloquence l’esprit du Swinging London et les expériences de la diaspora africaine dans la capitale. Vers la fin des années 1960, il est recruté par Agfa-Gevaert et retourne au Ghana pour mettre en place le premier laboratoire couleur du pays. Il y reste pendant les 20 années suivantes, travaillant dans son nouveau studio X23 en tant que photographe indépendant et pour des agences d’État à Accra. Aujourd’hui, James Barnor vit au Royaume-Uni et consacre la majeure partie de son temps à son travail, dans un esprit de transmission. Une grande exposition personnelle des oeuvres de Barnor ouvrira à la Serpentine Gallery de Londres au printemps 2021.

Damarice AMAO
Docteure en histoire de l’art, Damarice Amao est assistante de conservation au Cabinet de la photographie du MNAM-Centre Pompidou. Elle a été co-commissaire des expositions « Eli Lotar » (Jeu de Paume, 2017), « Photographie, arme de classe » (Centre Pompidou, 2018) et « Dora Maar » (2019), et a co-dirigé les catalogues les accompagnant. En 2020, elle a obtenu la bourse curatoriale des Rencontres d’Arles pour son projet « Ghana : portraits. Documenter les années d’indépendance. » Le livre : L’art du portrait et la photographie documentaire sont deux axes essentiels de l’oeuvre de James Barnor. Ce livre s’attache à montrer à partir d’un corpus d’images réalisées dans les années 1950-1980 entre l’Angleterre et le Ghana, le travail d’un photographe qui a accompagné les mutations de deux sociétés de son époque. Préfacé par l’historienne de la photographie Damarice Amao, cet ouvrage aborde l’oeuvre photographique de Barnor dans son ensemble et propose un éclairage sur la notion d’afro-modernité.