Impressions d'Orient. Les voyageurs en Egypte au XIXe siècle.
REVEILLAC Gérard, TUCCELLI Nicole.

Impressions d'Orient. Les voyageurs en Egypte au XIXe siècle.

Actes Sud / Errance
Prix régulier €37,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 25581
Format 20 x 26
Détails 212 p., illustré, relié.
Publication Arles, 2022
Etat Neuf
ISBN 9782877729796

Il y avait des nuits. où, sur le lac sacré du temple, naviguaient les barques divines. Il paraît que, par certaines nuits, une barque d'or émerge des eaux du lac, toute resplendissante comme jadis, et le roi qui la conduit est en or pur, tandis que les matelots sont en argent."

Au XIXe siècle, les barques légendaires font place aux bateaux de croisière sur le Nil, mais pour les voyageurs le rêve reste intact. Les textes regroupés ici le prouvent. Ils sont tirés de l'abondante littérature en langue française consacrée au voyage en Egypte au XIXe siècle. Ces témoignages littéraires s'accompagnent d'une riche iconographie, allant d'Antonio Beato à Francis Frith, en passant par les collections Adli et Gaddis.

Au tout début du siècle, les aventuriers et pilleurs de sites antiques ne laissent évidemment que de très rares témoignages. Mais très vite, ils sont suivis de personnalités soucieuses de commenter leur voyage. Ce sont des savants en mission, des philosophes, des historiens, des égyptologues et des archéologues, des romanciers, des poètes et des artistes peintres.

Tous ces visiteurs ont des motivations bien différentes. Quelques savants ou lettrés comme Constantin Volney ou Joseph Michaud, veulent se faire une opinion sur la situation socio-économique du pays. Très différent est le cas des passionnés de l'Egypte ancienne et de ceux qui remplissent une mission scientifique, comme Nesto L'Hôte qui accompagne Champollion. Certains se veulent investisd'une mission féministe, comme la saint-simonienne Suzqanne Voilquin. Des savants comme Gaston Maspero et Georges Legrain ont une approche plus familière du pays et de ses habitants.

Il y avait des nuits. où, sur le lac sacré du temple, naviguaient les barques divines. Il paraît que, par certaines nuits, une barque d'or émerge des eaux du lac, toute resplendissante comme jadis, et le roi qui la conduit est en or pur, tandis que les matelots sont en argent."

Au XIXe siècle, les barques légendaires font place aux bateaux de croisière sur le Nil, mais pour les voyageurs le rêve reste intact. Les textes regroupés ici le prouvent. Ils sont tirés de l'abondante littérature en langue française consacrée au voyage en Egypte au XIXe siècle. Ces témoignages littéraires s'accompagnent d'une riche iconographie, allant d'Antonio Beato à Francis Frith, en passant par les collections Adli et Gaddis.

Au tout début du siècle, les aventuriers et pilleurs de sites antiques ne laissent évidemment que de très rares témoignages. Mais très vite, ils sont suivis de personnalités soucieuses de commenter leur voyage. Ce sont des savants en mission, des philosophes, des historiens, des égyptologues et des archéologues, des romanciers, des poètes et des artistes peintres.

Tous ces visiteurs ont des motivations bien différentes. Quelques savants ou lettrés comme Constantin Volney ou Joseph Michaud, veulent se faire une opinion sur la situation socio-économique du pays. Très différent est le cas des passionnés de l'Egypte ancienne et de ceux qui remplissent une mission scientifique, comme Nesto L'Hôte qui accompagne Champollion. Certains se veulent investisd'une mission féministe, comme la saint-simonienne Suzqanne Voilquin. Des savants comme Gaston Maspero et Georges Legrain ont une approche plus familière du pays et de ses habitants.