Ikebana: L'art floral au Japon.
Citadelles & MazenodN° d'inventaire | 30812 |
Format | 22,5 x 34 |
Détails | 136 p., nombreuses estampes et illustrations couleurs, reliure à la chinoise. |
Publication | Paris, 2024 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782386110078 |
L'arrangement de fleurs couramment appelé Ikebana ("faire vivre les fleurs") est reconnu comme un art à part entière depuis des siècles au Japon - à partir de la période Muromachi, 1336-1573. Lié à différents usages sociaux, il a revêtu au fil du temps des formes multiples. La seconde moitié du XVIe siècle voit sa pleine éclosion. Au cours du siècle suivant, il s'épanouit encore et se propage grâce à l'apparition de grands maîtres et à la mise au point de conceptions méthodiquement raisonnées.
Après avoir été la prérogative de la noblesse, de cour et militaire, le courant Itikka (fleurs dressées) se diffuse dans la population et la bourgeoisie. C'est à cette époque, en 1673, que parait à Kyoto la reproduction d'une centaine d'arrangements floraux composés au temple Rokkakudo, berceau mythique des maîtres Ikenobo. Ce magnifique ensemble de xylographies colorées à la main selon une technique d'aquarelle spécifique, le gansai, a été compilé par Ikai Sanzaemon, disciple d'Ikenobo Senkó II.
Il dévoile une tradition restée secrète deux cents ans durant. Frédéric Girard retrace l'histoire et le sens de ces compositions on branchages, fleurs et accessoires expriment l'union avec la nature et la beauté d'un paysage élargi au cosmos, de la terre au ciel en passant par l'humain. Il rappelle l'évolution des courants jusqu'à nos jours, les contraintes et la créativité mises enjeu, les correspondances avec les coutumes, l'esthétique, la poésie, la philosophie, voire la métaphysique.
Et permet ainsi d'appréhender la Voie des fleurs (kado) jusqu'aux racines qu'on lui prête dans les pratiques religieuses dont le bouddhisme.
L'arrangement de fleurs couramment appelé Ikebana ("faire vivre les fleurs") est reconnu comme un art à part entière depuis des siècles au Japon - à partir de la période Muromachi, 1336-1573. Lié à différents usages sociaux, il a revêtu au fil du temps des formes multiples. La seconde moitié du XVIe siècle voit sa pleine éclosion. Au cours du siècle suivant, il s'épanouit encore et se propage grâce à l'apparition de grands maîtres et à la mise au point de conceptions méthodiquement raisonnées.
Après avoir été la prérogative de la noblesse, de cour et militaire, le courant Itikka (fleurs dressées) se diffuse dans la population et la bourgeoisie. C'est à cette époque, en 1673, que parait à Kyoto la reproduction d'une centaine d'arrangements floraux composés au temple Rokkakudo, berceau mythique des maîtres Ikenobo. Ce magnifique ensemble de xylographies colorées à la main selon une technique d'aquarelle spécifique, le gansai, a été compilé par Ikai Sanzaemon, disciple d'Ikenobo Senkó II.
Il dévoile une tradition restée secrète deux cents ans durant. Frédéric Girard retrace l'histoire et le sens de ces compositions on branchages, fleurs et accessoires expriment l'union avec la nature et la beauté d'un paysage élargi au cosmos, de la terre au ciel en passant par l'humain. Il rappelle l'évolution des courants jusqu'à nos jours, les contraintes et la créativité mises enjeu, les correspondances avec les coutumes, l'esthétique, la poésie, la philosophie, voire la métaphysique.
Et permet ainsi d'appréhender la Voie des fleurs (kado) jusqu'aux racines qu'on lui prête dans les pratiques religieuses dont le bouddhisme.