FAUCHON-CLAUDON Claire et LE GUENNEC Marie-Adeline (dir.).
Hospitalité et régulation de l'altérité dans l'Antiquité méditerranéenne.
Ausonius éditions
Prix régulier
€25,00
N° d'inventaire | 25711 |
Format | 17 x 24 |
Détails | 378 p., illustré, broché. |
Publication | Bordeaux, 2022 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782356134769 |
Cet ouvrage est le fruit d’un colloque international organisé à Lyon (ENS de Lyon, U. Lumière Lyon 2 et Jean Moulin Lyon 3) les 5, 6 et 7 septembre 2018, dans le cadre d’un programme de recherche développé par les éditrices depuis 2015 à l’ENS de Lyon (projet collectif HospitAm, Hospitalités dans l’Antiquité méditerranéenne). Il propose, en vingt contributions, un regard global sur une pratique culturelle partagée par les différentes civilisations du bassin méditerranéen antique : l’hospitalité.
L’hospitalité se définit comme un accueil non stipendié, incluant le gîte et le couvert et survenant souvent en contexte de mobilité. Mais bien plus qu’un recours pour le voyageur en quête d’hébergement, l’hospitalité constitue dans l’Antiquité méditerranéenne une relation sociale à part entière, encadrant les rapports avec l’‟autre”, que les sociétés anciennes associent communément à la figure de l’étranger. C’est donc le rôle fondamental de l’hospitalité dans l’‟épreuve d’altérité” provoquée par la ‟sédentarité temporairement ou durablement quittée” (A. Gotman) que ce livre entend analyser, de la Mésopotamie du deuxième millénaire a.C. à l’Italie de l’Antiquité tardive.
Dans ce but, cet ouvrage propose de soumettre l’étude de l’hospitalité au concept de régulation. Empruntée aux sciences sociales, la régulation invite à penser cette forme d’accueil en tant que mécanisme permettant aux sociétés du bassin méditerranéen antique de gérer l’intégration, la mise à distance ou le rejet d’un individu ou d’un groupe allogène, pour rétablir l’équilibre que son arrivée avait contribué à troubler. Quatre axes d’étude parcourent notre enquête : l’analyse des lois, codes et règles de l’hospitalité antique ; la manière dont ces dispositifs sont mis en pratique par les acteurs, accueillis comme accueillant ; les tentatives de négociation et de contournement, dont ils ont pu faire l’objet ; enfin, la régulation de et par l’hospitalité dans sa matérialité. Des ouvertures comparatistes permettent de prolonger pour d’autres contextes civilisationnels l’étude de cette fonction de régulation de l’altérité, qui semble pouvoir être considérée comme un invariant de l’hospitalité humaine.
L’hospitalité se définit comme un accueil non stipendié, incluant le gîte et le couvert et survenant souvent en contexte de mobilité. Mais bien plus qu’un recours pour le voyageur en quête d’hébergement, l’hospitalité constitue dans l’Antiquité méditerranéenne une relation sociale à part entière, encadrant les rapports avec l’‟autre”, que les sociétés anciennes associent communément à la figure de l’étranger. C’est donc le rôle fondamental de l’hospitalité dans l’‟épreuve d’altérité” provoquée par la ‟sédentarité temporairement ou durablement quittée” (A. Gotman) que ce livre entend analyser, de la Mésopotamie du deuxième millénaire a.C. à l’Italie de l’Antiquité tardive.
Dans ce but, cet ouvrage propose de soumettre l’étude de l’hospitalité au concept de régulation. Empruntée aux sciences sociales, la régulation invite à penser cette forme d’accueil en tant que mécanisme permettant aux sociétés du bassin méditerranéen antique de gérer l’intégration, la mise à distance ou le rejet d’un individu ou d’un groupe allogène, pour rétablir l’équilibre que son arrivée avait contribué à troubler. Quatre axes d’étude parcourent notre enquête : l’analyse des lois, codes et règles de l’hospitalité antique ; la manière dont ces dispositifs sont mis en pratique par les acteurs, accueillis comme accueillant ; les tentatives de négociation et de contournement, dont ils ont pu faire l’objet ; enfin, la régulation de et par l’hospitalité dans sa matérialité. Des ouvertures comparatistes permettent de prolonger pour d’autres contextes civilisationnels l’étude de cette fonction de régulation de l’altérité, qui semble pouvoir être considérée comme un invariant de l’hospitalité humaine.
L’hospitalité se définit comme un accueil non stipendié, incluant le gîte et le couvert et survenant souvent en contexte de mobilité. Mais bien plus qu’un recours pour le voyageur en quête d’hébergement, l’hospitalité constitue dans l’Antiquité méditerranéenne une relation sociale à part entière, encadrant les rapports avec l’‟autre”, que les sociétés anciennes associent communément à la figure de l’étranger. C’est donc le rôle fondamental de l’hospitalité dans l’‟épreuve d’altérité” provoquée par la ‟sédentarité temporairement ou durablement quittée” (A. Gotman) que ce livre entend analyser, de la Mésopotamie du deuxième millénaire a.C. à l’Italie de l’Antiquité tardive.
Dans ce but, cet ouvrage propose de soumettre l’étude de l’hospitalité au concept de régulation. Empruntée aux sciences sociales, la régulation invite à penser cette forme d’accueil en tant que mécanisme permettant aux sociétés du bassin méditerranéen antique de gérer l’intégration, la mise à distance ou le rejet d’un individu ou d’un groupe allogène, pour rétablir l’équilibre que son arrivée avait contribué à troubler. Quatre axes d’étude parcourent notre enquête : l’analyse des lois, codes et règles de l’hospitalité antique ; la manière dont ces dispositifs sont mis en pratique par les acteurs, accueillis comme accueillant ; les tentatives de négociation et de contournement, dont ils ont pu faire l’objet ; enfin, la régulation de et par l’hospitalité dans sa matérialité. Des ouvertures comparatistes permettent de prolonger pour d’autres contextes civilisationnels l’étude de cette fonction de régulation de l’altérité, qui semble pouvoir être considérée comme un invariant de l’hospitalité humaine.