Hokusai. Les trente-six vues du mont Fuji.
BALCOU Amélie.

Hokusai. Les trente-six vues du mont Fuji.

Hazan
Prix régulier €29,95 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 22780
Format 17 x 24,5
Détails 228 p., leporello et livret sous emboitage.
Publication Paris, 2018
Etat Neuf
ISBN 9782754110518

L’intégrale des 36 vues du Mont Fuji, comprenant les dix estampes supplémentaires commandées par l’éditeur d’Hokusai suite au succès de cette série. « Si seulement les cieux pouvaient m’accorder encore dix ans... Si seulement les cieux pouvaient m’accorder encore cinq ans, je deviendrais un grand artiste. En formulant ainsi ces vœux à la fin de sa vie, Hokusai (1760-1849), aujourd’hui considéré comme le plus célèbre artiste de son époque, exprime son éternel quête de la perfection. Au début des années 1830, il entreprend sa suite colorée des Trente-six vues du mont Fuji, et parvient ainsi à l’apogée de sa carrière. Consacrée tout entière au paysage, la série présente le mont Fuji selon une multitude de points de vue et de cadrages. Voyageur infatigable, Hokusai, passionné de nature, explore toutes les facettes du volcan. Parfois solitaire et majestueuse, ou esquissée dans un horizon lointain, en grande spectatrice du monde des hommes, la montagne sacrée est inébranlable malgré les saisons et le temps. Mais elle n’est pas le seul élément d’observation : le peuple, dans toute sa diversité, s’affaire, occupé à toute sorte d’activités quotidiennes, parfois en symbiose avec son environnement, paisible et bienfaisant, ou au contraire, en prise avec une nature souveraine, magnifique et impitoyable, comme pour La Grande Vague de Kanagawa. Il capture dès lors l’instantané, l’éphémère, mais également l’éternel. La nature, quant à elle, demeure et se renouvelle sans cesse sous l’égide de son grand souverain, l’immuable mont Fuji à la cime enneigée. Créatif, Hokusai joue avec la couleur, et notamment avec le bleu de Prusse, pigment artificiel importé de Hollande depuis peu, plus intense et profond que les bleus naturels traditionnellement utilisés. Le maître s’amuse des effets d’atmosphère, de l’anecdotique, et allie la tradition picturale japonaise, largement influencée par le modèle chinois, à la perspective occidentale. Le succès de ces estampes est considérable et popularise le genre du paysage. Dès lors, l’éditeur d’Hokusai lui commande dix nouvelles planches, Le Fuji vu de l’autre côté. C’est donc une intégrale de quarante-six estampes au total qui est reproduite dans ce coffret, accompagné d’un livret explicatif décrivant chacune des estampes de la suite la plus célèbre du grand maître japonais.

L’intégrale des 36 vues du Mont Fuji, comprenant les dix estampes supplémentaires commandées par l’éditeur d’Hokusai suite au succès de cette série. « Si seulement les cieux pouvaient m’accorder encore dix ans... Si seulement les cieux pouvaient m’accorder encore cinq ans, je deviendrais un grand artiste. En formulant ainsi ces vœux à la fin de sa vie, Hokusai (1760-1849), aujourd’hui considéré comme le plus célèbre artiste de son époque, exprime son éternel quête de la perfection. Au début des années 1830, il entreprend sa suite colorée des Trente-six vues du mont Fuji, et parvient ainsi à l’apogée de sa carrière. Consacrée tout entière au paysage, la série présente le mont Fuji selon une multitude de points de vue et de cadrages. Voyageur infatigable, Hokusai, passionné de nature, explore toutes les facettes du volcan. Parfois solitaire et majestueuse, ou esquissée dans un horizon lointain, en grande spectatrice du monde des hommes, la montagne sacrée est inébranlable malgré les saisons et le temps. Mais elle n’est pas le seul élément d’observation : le peuple, dans toute sa diversité, s’affaire, occupé à toute sorte d’activités quotidiennes, parfois en symbiose avec son environnement, paisible et bienfaisant, ou au contraire, en prise avec une nature souveraine, magnifique et impitoyable, comme pour La Grande Vague de Kanagawa. Il capture dès lors l’instantané, l’éphémère, mais également l’éternel. La nature, quant à elle, demeure et se renouvelle sans cesse sous l’égide de son grand souverain, l’immuable mont Fuji à la cime enneigée. Créatif, Hokusai joue avec la couleur, et notamment avec le bleu de Prusse, pigment artificiel importé de Hollande depuis peu, plus intense et profond que les bleus naturels traditionnellement utilisés. Le maître s’amuse des effets d’atmosphère, de l’anecdotique, et allie la tradition picturale japonaise, largement influencée par le modèle chinois, à la perspective occidentale. Le succès de ces estampes est considérable et popularise le genre du paysage. Dès lors, l’éditeur d’Hokusai lui commande dix nouvelles planches, Le Fuji vu de l’autre côté. C’est donc une intégrale de quarante-six estampes au total qui est reproduite dans ce coffret, accompagné d’un livret explicatif décrivant chacune des estampes de la suite la plus célèbre du grand maître japonais.