Henri Cartier-Bresson: L'autre couronnement.
Textuel/Fondation Henri-Cartier Bresson.N° d'inventaire | 26566 |
Format | 23 x 31,5 |
Détails | 113 p., illustré, cartonnage éditeur. |
Publication | Paris, 2023 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782845979604 |
Ce livre accompagne l’exposition Henri Cartier-Bresson : l’autre couronnement présentée du 5 mai au 3 septembre 2023 à la Fondation Henri Cartier-Bresson.
Le couronnement du roi George VI, le 12 mai 1937 à Londres, fut l’un des événements les plus médiatisés de l’entre-deux-guerres. Si la plupart des reporters présents cherchent à photographier le moment du couronnement, le passage du carrosse ou l’apparition de la famille royale au balcon, Henri Cartier-Bresson, employé depuis peu par le journal communiste Ce soir, préfère photographier le peuple qui regarde passer le nouveau monarque. Des solennités du jour, il ne retient que le spectacle de la foule des badauds massés sur le chemin du cortège – étonnants regardeurs au cou tendu, dotés d’étranges dispositifs d’augmentation de la vision : miroir de poche, périscope en carton, rétroviseur fixé au bout d’une perche. Il y a dans ce jeu des points de vue plusieurs inversions : celle du photographe qui tourne le dos au roi pour photographier le peuple et celle des spectateurs faisant volte-face pour mieux observer le souverain. En retournant ainsi le regard, Henri Cartier-Bresson imagine le renversement du pouvoir.
Ce livre accompagne l’exposition Henri Cartier-Bresson : l’autre couronnement présentée du 5 mai au 3 septembre 2023 à la Fondation Henri Cartier-Bresson.
Le couronnement du roi George VI, le 12 mai 1937 à Londres, fut l’un des événements les plus médiatisés de l’entre-deux-guerres. Si la plupart des reporters présents cherchent à photographier le moment du couronnement, le passage du carrosse ou l’apparition de la famille royale au balcon, Henri Cartier-Bresson, employé depuis peu par le journal communiste Ce soir, préfère photographier le peuple qui regarde passer le nouveau monarque. Des solennités du jour, il ne retient que le spectacle de la foule des badauds massés sur le chemin du cortège – étonnants regardeurs au cou tendu, dotés d’étranges dispositifs d’augmentation de la vision : miroir de poche, périscope en carton, rétroviseur fixé au bout d’une perche. Il y a dans ce jeu des points de vue plusieurs inversions : celle du photographe qui tourne le dos au roi pour photographier le peuple et celle des spectateurs faisant volte-face pour mieux observer le souverain. En retournant ainsi le regard, Henri Cartier-Bresson imagine le renversement du pouvoir.