Grands sites d'art magdalénien. La Madeleine et Laugerie-Basse il y a 15 000 ans.
RMNN° d'inventaire | 18493 |
Format | 22 x 28 |
Détails | 127 p., illustrations couleur, broché. |
Publication | Paris, 2014 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
Il y a 15 000 ans, les Magdaléniens - dont le nom provient du site éponyme de la Madeleine - développèrent la plus brillante culture des populations de chasseurs-cueilleurs de la fin du Paléolithique supérieur, dont le rayonnement s'étendait de l'Atlantique à la Pologne. Certains considèrent même qu'il s'agit de la première véritable civilisation de l'Europe. Riche d'une production matérielle abondante et diversifiée, témoignant d'une expression symbolique exceptionnelle dans le domaine tant pariétal que mobilier, la culture magdalénienne prendra fin assez brutalement avec l'apparition des conditions climatiques tempérées que nous connaissons aujourd'hui. Deux sites majeurs, la Madeleine et Laugerie-Basse, ont livré des pièces d'art mobilier qui témoignent de cette plénitude culturelle. À l'occasion du 150° anniversaire des fouilles qui permirent ces découvertes, le musée national de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac et le musée d'Art et d'Archéologie du Périgord ont rassemblé bon nombre des chefs-d'oeuvre de cet art. Relevant surtout de thématiques animalières, les statuettes, propulseurs, bâtons perforés ou simples supports sont merveilleusement gravés ou sculptés. Cette mise en perspective a aussi amené les auteurs du présent catalogue à s'interroger sur la nature et la fonction de ces grands sites. S'agissait-il réellement d'une société d'abondance où l'Homme pouvait donner libre cours à ses élans artistiques ? La prodigalité et la magnificence de l'art mobilier magdalénien pourraient bien, tout au contraire, traduire une situation de crise : l'Homme aurait alors, grâce à elles, transcendé ses difficultés matérielles.
Il y a 15 000 ans, les Magdaléniens - dont le nom provient du site éponyme de la Madeleine - développèrent la plus brillante culture des populations de chasseurs-cueilleurs de la fin du Paléolithique supérieur, dont le rayonnement s'étendait de l'Atlantique à la Pologne. Certains considèrent même qu'il s'agit de la première véritable civilisation de l'Europe. Riche d'une production matérielle abondante et diversifiée, témoignant d'une expression symbolique exceptionnelle dans le domaine tant pariétal que mobilier, la culture magdalénienne prendra fin assez brutalement avec l'apparition des conditions climatiques tempérées que nous connaissons aujourd'hui. Deux sites majeurs, la Madeleine et Laugerie-Basse, ont livré des pièces d'art mobilier qui témoignent de cette plénitude culturelle. À l'occasion du 150° anniversaire des fouilles qui permirent ces découvertes, le musée national de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac et le musée d'Art et d'Archéologie du Périgord ont rassemblé bon nombre des chefs-d'oeuvre de cet art. Relevant surtout de thématiques animalières, les statuettes, propulseurs, bâtons perforés ou simples supports sont merveilleusement gravés ou sculptés. Cette mise en perspective a aussi amené les auteurs du présent catalogue à s'interroger sur la nature et la fonction de ces grands sites. S'agissait-il réellement d'une société d'abondance où l'Homme pouvait donner libre cours à ses élans artistiques ? La prodigalité et la magnificence de l'art mobilier magdalénien pourraient bien, tout au contraire, traduire une situation de crise : l'Homme aurait alors, grâce à elles, transcendé ses difficultés matérielles.