Gloire-éviction des femmes peintres. 1770-1804.
Chryséis éditionsN° d'inventaire | 31424 |
Format | 14 x 22 |
Détails | 247 p., broché |
Publication | Paris, 2024 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9791091609531 |
À propos
À la veille de la Révolution, un mouvement d'émancipation des femmes dans l'art voit le jour sous la conduite d'Elisabeth Vigée Le Brun et d'Adélaïde Labille-Guiard. Elles adoptent des stratégies inédites pour reculer les limites imposées aux «personnes du sexe»: Entrée à l'Académie royale, participation aux salons, formation d'écoles. Cette dynamique identitaire se cristallise dans le genre de l'autoportrait constituant la part la plus originale et la plus neuve de leur contribution à la Révolution française et à l'histoire de l'art du XVIIIe siècle. Lorsque la Révolution se déclenche, les femmes artistes occupent une position enviable. Mais ce mouvement d'émancipation est vite brisé. Exclues des institutions républicaines les femmes renvoyées à un genre féminin étroit, sentimental et maternel qui finira par leur couper les ailes. Après avoir conquis la gloire, les voilà marginalisées du «nouveau régime des arts», mettant fin à une des périodes les plus riches de l'art français au féminin. Lorsque la Révolution se déclenche, les femmes artistes occupent une position enviable. Mais ce mouvement d'émancipation est vite brisé. Exclues des institutions républicaines les femmes renvoyées à un genre féminin étroit, sentimental et maternel qui finira par leur couper les ailes. Après avoir conquis la gloire, les voilà marginalisées du «nouveau régime des arts», mettant fin à une période riche de l'art français au féminin.
À propos
À la veille de la Révolution, un mouvement d'émancipation des femmes dans l'art voit le jour sous la conduite d'Elisabeth Vigée Le Brun et d'Adélaïde Labille-Guiard. Elles adoptent des stratégies inédites pour reculer les limites imposées aux «personnes du sexe»: Entrée à l'Académie royale, participation aux salons, formation d'écoles. Cette dynamique identitaire se cristallise dans le genre de l'autoportrait constituant la part la plus originale et la plus neuve de leur contribution à la Révolution française et à l'histoire de l'art du XVIIIe siècle. Lorsque la Révolution se déclenche, les femmes artistes occupent une position enviable. Mais ce mouvement d'émancipation est vite brisé. Exclues des institutions républicaines les femmes renvoyées à un genre féminin étroit, sentimental et maternel qui finira par leur couper les ailes. Après avoir conquis la gloire, les voilà marginalisées du «nouveau régime des arts», mettant fin à une des périodes les plus riches de l'art français au féminin. Lorsque la Révolution se déclenche, les femmes artistes occupent une position enviable. Mais ce mouvement d'émancipation est vite brisé. Exclues des institutions républicaines les femmes renvoyées à un genre féminin étroit, sentimental et maternel qui finira par leur couper les ailes. Après avoir conquis la gloire, les voilà marginalisées du «nouveau régime des arts», mettant fin à une période riche de l'art français au féminin.