Dans le cadre de ses missions de recherche et de valorisation validées par le label Musée de France, la prochaine exposition temporaire du musée de l’Hôtel-Dieu, prévue du 28 juin 2021 au 17 janvier 2022, portera sur le peintre et architecte Georges Tardif. Elle s’intitulera « Georges Tardif, architecte du paysage ». Un catalogue rétrospectif et biographique sera édité pour cet artiste qui n’a pas eu de publication depuis l’exposition du musée de Montmartre en 1990. En 1880, Georges Tardif entre à l’École nationale supérieure des arts décoratifs où il se lie d’amitié avec Jules Antoine3. Puis il entre à l’Académie de Charles Suisse. Il y rencontre Maximilien Luce et Léo Gausson. Il est employé dans l’atelier de l’architecte Albert Besnard pour participer, entre autres, aux dessins des monographies de l’église et de l’abbaye de Saint-Georges de Boscherville (Seine-Maritime) et Saint-Germer de Fly (Oise). Il rencontre Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi dans cet atelier. Ils fréquentent les soirées du Chat Noir et du Théâtre-Libre où ils retrouvent leurs amis artistes : le graveur Frédéric Jacque4, les peintres Henri-Gabriel Ibels, Hippolyte Petitjean, Augustin Grass-Mick, le dessinateur-humoriste Henry de Saint-Alary et le sculpteur Alexandre Charpentier.
En 1885, il entre à l’École des beaux-arts de Paris dans la section architecture du professeur Eugène Train. En même temps il suit les cours à l’atelier du peintre Jean-Léon Gérôme. En 1887, 1895 et 1896, il participe, en qualité d’architecte, au Salon des artistes français. En 1890, il participe à l’Exposition Lyonnaise des beaux-arts.
Georges Tardif effectue toute sa carrière à la Compagnie du Gaz et peint plus d’une centaine d’aquarelles pendant ses loisirs dominicaux. Il se marie en 1891. Le peintre Louis Hayet est un des témoins du mariage. Il vient habiter Montmartre jusqu’à la fin de sa vie. Dès le début de l’Affaire Dreyfus, il se rallie aux idées de Zola. Il est parmi les premiers artistes à signer la pétition pour la réhabilitation de Dreyfus.
Georges Tardif (1864-1933). Architecte du paysage.
SnoeckN° d'inventaire | 25847 |
Format | 21 x 27 |
Détails | 96 pages, richement illustré, broché. |
Publication | Gand, 2022 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9789461616715 |
Dans le cadre de ses missions de recherche et de valorisation validées par le label Musée de France, la prochaine exposition temporaire du musée de l’Hôtel-Dieu, prévue du 28 juin 2021 au 17 janvier 2022, portera sur le peintre et architecte Georges Tardif. Elle s’intitulera « Georges Tardif, architecte du paysage ». Un catalogue rétrospectif et biographique sera édité pour cet artiste qui n’a pas eu de publication depuis l’exposition du musée de Montmartre en 1990. En 1880, Georges Tardif entre à l’École nationale supérieure des arts décoratifs où il se lie d’amitié avec Jules Antoine3. Puis il entre à l’Académie de Charles Suisse. Il y rencontre Maximilien Luce et Léo Gausson. Il est employé dans l’atelier de l’architecte Albert Besnard pour participer, entre autres, aux dessins des monographies de l’église et de l’abbaye de Saint-Georges de Boscherville (Seine-Maritime) et Saint-Germer de Fly (Oise). Il rencontre Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi dans cet atelier. Ils fréquentent les soirées du Chat Noir et du Théâtre-Libre où ils retrouvent leurs amis artistes : le graveur Frédéric Jacque4, les peintres Henri-Gabriel Ibels, Hippolyte Petitjean, Augustin Grass-Mick, le dessinateur-humoriste Henry de Saint-Alary et le sculpteur Alexandre Charpentier.
En 1885, il entre à l’École des beaux-arts de Paris dans la section architecture du professeur Eugène Train. En même temps il suit les cours à l’atelier du peintre Jean-Léon Gérôme. En 1887, 1895 et 1896, il participe, en qualité d’architecte, au Salon des artistes français. En 1890, il participe à l’Exposition Lyonnaise des beaux-arts.
Georges Tardif effectue toute sa carrière à la Compagnie du Gaz et peint plus d’une centaine d’aquarelles pendant ses loisirs dominicaux. Il se marie en 1891. Le peintre Louis Hayet est un des témoins du mariage. Il vient habiter Montmartre jusqu’à la fin de sa vie. Dès le début de l’Affaire Dreyfus, il se rallie aux idées de Zola. Il est parmi les premiers artistes à signer la pétition pour la réhabilitation de Dreyfus.