George Besson. Itinéraire d'un passeur d'art.
SomogyN° d'inventaire | 16501 |
Format | 19 x 26,5 |
Détails | 256 p., 182 illustrations, broché avec rabats. |
Publication | Paris, 2012 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782757205266 |
L'ouvrage retrace le parcours du critique d'art George Besson (1882-1971), et rend compte de l’exposition, présentée dans sa ville natale de Saint-Claude, qui réunit les principales oeuvres de la collection Besson au musée de l’Abbaye (28 octobre 2011 - 12 février 2012). Jeune provincial arrivé dans la Capitale à l‘aube du XXe siècle, George Besson s’est trouvé au cœur de l’effervescence idéologique de cette période. Son engagement politique, qui l’amène à côtoyer Marcel Sembat et Marcel Cachin, le plonge rapidement dans l’avant-garde artistique. Entre 1908 et 1910, il fait la connaissance des peintres Signac, Marquet, Bonnard et Matisse. Sa rencontre décisive en 1907 avec Francis Jourdain l’introduit auprès de Van Dongen, Vallotton, Marquet. Pour défendre ses conceptions artistiques et politiques, il fonde en 1912 avec Francis Jourdain « Les Cahiers d’aujourd’hui dont les articles sont rédigés par Léon Werth, Octave Mirbeau, Elie Faure, Emile Verhaeren, Jules Romain, Valéry Larbaud, Colette… et illustrés des dessins de Bonnard, Vuillard, Albert André, Matisse, Marquet, Renoir, Rodin, Signac. En 1925, il exerce les fonctions de directeur artistique des Éditions Crès, puis en 1932 directeur de collection des Éditions Braun jusqu’en 1957. De 1947 à 1969, il est surtout le chroniqueur artistique des Lettres Françaises, dirigé par Aragon. Il y soutiendra les conceptions esthétiques du Parti communiste, et ne cessera de promouvoir la peinture figurative de tradition française et de combattre l’abstraction. Cet engagement personnel et les liens tissés avec ces jeunes artistes modifieront sensiblement le profil de la collection, avec François Desnoyers, Guy Bardone, René Genis, Jacques Petit, André Minaux, Paul Collomb, Jean Fusaro, André Lhote, Bernard Lorjou, Paul Rebeyrolle… La collection constituée par George Besson traduit avant tout les choix d’un amateur éclairé, lié à ses relations privilégiées avec les artistes et à la vision du monde d’un critique engagé, qui considérait que la révolution passait par l’art.
L'ouvrage retrace le parcours du critique d'art George Besson (1882-1971), et rend compte de l’exposition, présentée dans sa ville natale de Saint-Claude, qui réunit les principales oeuvres de la collection Besson au musée de l’Abbaye (28 octobre 2011 - 12 février 2012). Jeune provincial arrivé dans la Capitale à l‘aube du XXe siècle, George Besson s’est trouvé au cœur de l’effervescence idéologique de cette période. Son engagement politique, qui l’amène à côtoyer Marcel Sembat et Marcel Cachin, le plonge rapidement dans l’avant-garde artistique. Entre 1908 et 1910, il fait la connaissance des peintres Signac, Marquet, Bonnard et Matisse. Sa rencontre décisive en 1907 avec Francis Jourdain l’introduit auprès de Van Dongen, Vallotton, Marquet. Pour défendre ses conceptions artistiques et politiques, il fonde en 1912 avec Francis Jourdain « Les Cahiers d’aujourd’hui dont les articles sont rédigés par Léon Werth, Octave Mirbeau, Elie Faure, Emile Verhaeren, Jules Romain, Valéry Larbaud, Colette… et illustrés des dessins de Bonnard, Vuillard, Albert André, Matisse, Marquet, Renoir, Rodin, Signac. En 1925, il exerce les fonctions de directeur artistique des Éditions Crès, puis en 1932 directeur de collection des Éditions Braun jusqu’en 1957. De 1947 à 1969, il est surtout le chroniqueur artistique des Lettres Françaises, dirigé par Aragon. Il y soutiendra les conceptions esthétiques du Parti communiste, et ne cessera de promouvoir la peinture figurative de tradition française et de combattre l’abstraction. Cet engagement personnel et les liens tissés avec ces jeunes artistes modifieront sensiblement le profil de la collection, avec François Desnoyers, Guy Bardone, René Genis, Jacques Petit, André Minaux, Paul Collomb, Jean Fusaro, André Lhote, Bernard Lorjou, Paul Rebeyrolle… La collection constituée par George Besson traduit avant tout les choix d’un amateur éclairé, lié à ses relations privilégiées avec les artistes et à la vision du monde d’un critique engagé, qui considérait que la révolution passait par l’art.