Expositions artistiques de l'Afrique française (1928-1956): Dictionnaire des artistes et de leurs oeuvres. Les Cahiers du Centre François-Georges Pariset n°12- Hors-série.
RICHEMOND Stéphane, LAGRANGE Marion.

Expositions artistiques de l'Afrique française (1928-1956): Dictionnaire des artistes et de leurs oeuvres. Les Cahiers du Centre François-Georges Pariset n°12- Hors-série.

Presses Universitaires de Bordeaux
Prix régulier €30,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 31124
Format 16 x 21
Détails 384 p., 34 fig. hors-texte, broché.
Publication Bordeaux, 2024
Etat Neuf
ISBN 9791030010671

Les Cahiers du Centre François-Georges Pariset n°12- Hors-série.

Les Expositions artistiques de l’Afrique française demeurent des manifestations culturelles encore méconnues. Conçues à l’initiative du gouvernement de l’Algérie, des résidences de Tunisie et du Maroc, elles sont organisées sous la houlette de personnalités actives sur ces scènes artistiques coloniales. Se déroulant durant près de trente ans, essentiellement en Afrique du Nord, elles ont regroupé des artistes actifs sur place. Beaucoup sont des métropolitains de passage ou ayant fait le choix de s’installer durablement. Figurent aussi des hommes et des femmes issus de familles de colons ou autochtones, arabes, berbères ou juifs. Si certains artistes – tels les lauréats de prix métropolitains ou de bourses de voyage – bénéficient hier et aujourd’hui d’une redécouverte, la plupart ont une faible notoriété. D’aucuns s’inscrivent dans une histoire de l’art corrélée à leur pays d’origine. Ce prisme historique éclaire sous un autre jour le souhait des organisateurs de faire acte de propagande, – politique et touristique – tout en valorisant un art qui serait « authentiquement » africain, produit par des artistes coloniaux ou non, à la suite du processus de colonisation. Les beaux-arts, par leur modernité supposée, incarnent la spécificité d’une entreprise qui ne néglige pas pour autant une dimension plus traditionnelle s’incarnant dans les arts décoratifs, voire dans ce qu’on appelait « l’art indigène ».

Les Cahiers du Centre François-Georges Pariset n°12- Hors-série.

Les Expositions artistiques de l’Afrique française demeurent des manifestations culturelles encore méconnues. Conçues à l’initiative du gouvernement de l’Algérie, des résidences de Tunisie et du Maroc, elles sont organisées sous la houlette de personnalités actives sur ces scènes artistiques coloniales. Se déroulant durant près de trente ans, essentiellement en Afrique du Nord, elles ont regroupé des artistes actifs sur place. Beaucoup sont des métropolitains de passage ou ayant fait le choix de s’installer durablement. Figurent aussi des hommes et des femmes issus de familles de colons ou autochtones, arabes, berbères ou juifs. Si certains artistes – tels les lauréats de prix métropolitains ou de bourses de voyage – bénéficient hier et aujourd’hui d’une redécouverte, la plupart ont une faible notoriété. D’aucuns s’inscrivent dans une histoire de l’art corrélée à leur pays d’origine. Ce prisme historique éclaire sous un autre jour le souhait des organisateurs de faire acte de propagande, – politique et touristique – tout en valorisant un art qui serait « authentiquement » africain, produit par des artistes coloniaux ou non, à la suite du processus de colonisation. Les beaux-arts, par leur modernité supposée, incarnent la spécificité d’une entreprise qui ne néglige pas pour autant une dimension plus traditionnelle s’incarnant dans les arts décoratifs, voire dans ce qu’on appelait « l’art indigène ».