MUHLETHALER Jean-Claude.
Enée le mal-aimé. Du roman médiéval à la bande dessinée.
Les belles lettres
Prix régulier
€35,00
N° d'inventaire | 25413 |
Format | 15 x 21,5 |
Détails | 410 p., broché. |
Publication | Paris, 2016 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782251730462 |
Les faits et gestes du héros de Virgile, ancêtre mythique d'Auguste, peinent à occuper le devant de la scène, comme si la postérité ne s'y reconnaissait pas. Les raisons d’un tel déséquilibre méritaient d’être interrogées. Traître en amour et traître à sa patrie, qu’il a livrée aux Grecs, Énée a longtemps été condamné. Même son parcours rédempteur ne suffit pas à le racheter, car il paraît trop sérieux, trop réfléchi, pour susciter l’empathie qui permettrait à des publics successifs de s’y reconnaître. Quelles conditions historiques doivent donc être remplies pour qu’une revalorisation d’Énée devienne possible, que ses aventures reprennent sens ? Au prix de quelles distorsions l’acculturation de l’épopée antique se réalise-t- elle d’une génération de lecteurs à l’autre, en Europe et ailleurs ?
Les métamorphoses d’Énée au fil des siècles comportent des enjeux littéraires et culturels, mais aussi existentiels et idéologiques. Énée se prête à une lecture politique, car il est le père d’un empire et un chef de guerre ; par ses errances et ses erreurs, sa rencontre avec Didon (l’amour), puis avec son père en enfer (le devoir), il apparaît comme un individu en quête d’identité, cherchant un sens à donner à sa vie. Élève attentif de la Sibylle, curieux de l’au-delà qu’il parcourt, il fait aussi figure d’un intellectuel avide de savoir. Du roman médiéval à la bande dessinée en passant par le théâtre, l’opéra et la parodie désacralisante, chaque époque a choisi son Énée, qu’elle y trouve un modèle ou le voue aux gémonies. De Fulgence, commentateur de l’Énéide, à Christa Wolf, sa trajectoire n’a cessé de soulever des interrogations fondamentales.
Les métamorphoses d’Énée au fil des siècles comportent des enjeux littéraires et culturels, mais aussi existentiels et idéologiques. Énée se prête à une lecture politique, car il est le père d’un empire et un chef de guerre ; par ses errances et ses erreurs, sa rencontre avec Didon (l’amour), puis avec son père en enfer (le devoir), il apparaît comme un individu en quête d’identité, cherchant un sens à donner à sa vie. Élève attentif de la Sibylle, curieux de l’au-delà qu’il parcourt, il fait aussi figure d’un intellectuel avide de savoir. Du roman médiéval à la bande dessinée en passant par le théâtre, l’opéra et la parodie désacralisante, chaque époque a choisi son Énée, qu’elle y trouve un modèle ou le voue aux gémonies. De Fulgence, commentateur de l’Énéide, à Christa Wolf, sa trajectoire n’a cessé de soulever des interrogations fondamentales.
Les métamorphoses d’Énée au fil des siècles comportent des enjeux littéraires et culturels, mais aussi existentiels et idéologiques. Énée se prête à une lecture politique, car il est le père d’un empire et un chef de guerre ; par ses errances et ses erreurs, sa rencontre avec Didon (l’amour), puis avec son père en enfer (le devoir), il apparaît comme un individu en quête d’identité, cherchant un sens à donner à sa vie. Élève attentif de la Sibylle, curieux de l’au-delà qu’il parcourt, il fait aussi figure d’un intellectuel avide de savoir. Du roman médiéval à la bande dessinée en passant par le théâtre, l’opéra et la parodie désacralisante, chaque époque a choisi son Énée, qu’elle y trouve un modèle ou le voue aux gémonies. De Fulgence, commentateur de l’Énéide, à Christa Wolf, sa trajectoire n’a cessé de soulever des interrogations fondamentales.