"Ecoute ma tablette!" L'essor de la correspondance en Mésopotamie (2004 - 1595 av. n.è.). ARCHIBAB 5. N.A.B.U. 23.
BERANGER Marine.

"Ecoute ma tablette!" L'essor de la correspondance en Mésopotamie (2004 - 1595 av. n.è.). ARCHIBAB 5. N.A.B.U. 23.

SEPOA
Prix régulier €50,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 30994
Format 21,5 X 30,3
Détails 464 p., cartonnage éditeur.
Publication Paris, 2024
Etat Neuf
ISBN 9791097449070

En Mésopotamie, l’écriture fut inventée et longtemps maîtrisée par un groupe restreint d’individus au service du palais et des temples. Les données archéologiques et épigraphiques témoignent d’une intensification et d’une généralisation du recours à l’écrit dans la première moitié du deuxième millénaire avant notre ère, pendant la période dite paléo-babylonienne ou amorrite (2004–1595). Il était alors devenu si courant d’envoyer des lettres que les scribes de cette époque considéraient que l’écriture avait été inventée pour communiquer à distance. Ce livre étudie l’essor de la correspondance pendant cette période. Le premier chapitre replace les lettres, qui sont en langue akkadienne, dans leur contexte social en dressant le portrait des individus qui correspondaient par écrit. Le second chapitre présente, parmi les exercices étudiés pendant le cursus scribal, ceux qui permettaient d’apprendre à lire et à écrire des lettres en akkadien. Celles copiées à l’école, en particulier, sont étudiées en détail pour la première fois. Le troisième chapitre est dédié au contenu des lettres à travers les siècles tandis que le quatrième chapitre s’inspire de la pragmatique et de la linguistique textuelle pour comparer le degré d’implicite et la complexité d’environ trois cents lettres rédigées entre le XXe et le XVIIe siècles. Cette recherche offre pour la première fois une synthèse des connaissances accumulées au cours des 130 dernières années autour d’un corpus constitué de plus de 7000 lettres paléo-babyloniennes et explore de manière innovante le contexte, le contenu et la langue de ces textes.

En Mésopotamie, l’écriture fut inventée et longtemps maîtrisée par un groupe restreint d’individus au service du palais et des temples. Les données archéologiques et épigraphiques témoignent d’une intensification et d’une généralisation du recours à l’écrit dans la première moitié du deuxième millénaire avant notre ère, pendant la période dite paléo-babylonienne ou amorrite (2004–1595). Il était alors devenu si courant d’envoyer des lettres que les scribes de cette époque considéraient que l’écriture avait été inventée pour communiquer à distance. Ce livre étudie l’essor de la correspondance pendant cette période. Le premier chapitre replace les lettres, qui sont en langue akkadienne, dans leur contexte social en dressant le portrait des individus qui correspondaient par écrit. Le second chapitre présente, parmi les exercices étudiés pendant le cursus scribal, ceux qui permettaient d’apprendre à lire et à écrire des lettres en akkadien. Celles copiées à l’école, en particulier, sont étudiées en détail pour la première fois. Le troisième chapitre est dédié au contenu des lettres à travers les siècles tandis que le quatrième chapitre s’inspire de la pragmatique et de la linguistique textuelle pour comparer le degré d’implicite et la complexité d’environ trois cents lettres rédigées entre le XXe et le XVIIe siècles. Cette recherche offre pour la première fois une synthèse des connaissances accumulées au cours des 130 dernières années autour d’un corpus constitué de plus de 7000 lettres paléo-babyloniennes et explore de manière innovante le contexte, le contenu et la langue de ces textes.