Dictionnaire de l'objet surréaliste.
Catalogue exposition, Centre Pompidou, Paris, 30 octobre 2013 - 3 mars 2014.

Dictionnaire de l'objet surréaliste.

Gallimard
Prix régulier €39,90 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 17696
Format 20 x 24,7
Détails 331 p., illustrations couleur N/B, cartonnage éditeur sous jaquette.
Publication Paris, 2013
Etat Neuf
ISBN

Comment concilier l'appel au rêve et le souci du réel, la psychanalyse et le matérialisme dialectique ? La question se pose au surréalisme à la fin des années vingt, lorsque le mouvement, fondé par André Breton, se met «au service de la révolution«. Cette allégeance suppose une remise en cause du statut social de l'artiste, de la fétichisation marchande des ses oeuvres, à quoi répond l'invention de l'objet surréaliste. Soupçonné de déviance «idéaliste« par les instances du Parti communiste, André Breton reconsidère les premiers «objets à fonctionnement symbolique« par rapport au «contenu manifeste« et aux liens avec l'inconscient et les puissances du désir par trop explicite. L'«Exposition surréaliste d'objets«, organisée en 1936 à la galerie Ratton, marque le point d'orgue de la réflexion surréaliste appliquée à l'objet. Elle rassemble des «objets mathématiques«, des masques inuits, des minéraux, un tamanoir empaillé, et quelques objets surréalistes. La période de la guerre voit le transfert des questions relatives à l'objet à une nouvelle génération de sculptures. De Picasso à Mimi Parent et Miro), s'impose un art qui fusionne objets trouvés et collages, renouant avec la création originelle, scripturaire et plastique du surréalisme. Ce dictionnaire-catalogue qui accompagne l'exposition «Le surréalisme et l'objet«, présentée au Centre Pompidou du 30 octobre 2013 au 3 mars 2014, retrace les étapes d'un questionnement, d'une création, qui provoque l'avènement de l'objet, fait proliférer la figure du mannequin et conduit à la mise en scène des expositions.

Comment concilier l'appel au rêve et le souci du réel, la psychanalyse et le matérialisme dialectique ? La question se pose au surréalisme à la fin des années vingt, lorsque le mouvement, fondé par André Breton, se met «au service de la révolution«. Cette allégeance suppose une remise en cause du statut social de l'artiste, de la fétichisation marchande des ses oeuvres, à quoi répond l'invention de l'objet surréaliste. Soupçonné de déviance «idéaliste« par les instances du Parti communiste, André Breton reconsidère les premiers «objets à fonctionnement symbolique« par rapport au «contenu manifeste« et aux liens avec l'inconscient et les puissances du désir par trop explicite. L'«Exposition surréaliste d'objets«, organisée en 1936 à la galerie Ratton, marque le point d'orgue de la réflexion surréaliste appliquée à l'objet. Elle rassemble des «objets mathématiques«, des masques inuits, des minéraux, un tamanoir empaillé, et quelques objets surréalistes. La période de la guerre voit le transfert des questions relatives à l'objet à une nouvelle génération de sculptures. De Picasso à Mimi Parent et Miro), s'impose un art qui fusionne objets trouvés et collages, renouant avec la création originelle, scripturaire et plastique du surréalisme. Ce dictionnaire-catalogue qui accompagne l'exposition «Le surréalisme et l'objet«, présentée au Centre Pompidou du 30 octobre 2013 au 3 mars 2014, retrace les étapes d'un questionnement, d'une création, qui provoque l'avènement de l'objet, fait proliférer la figure du mannequin et conduit à la mise en scène des expositions.