Dessins italiens du musée du Louvre. Dessins bolonais du XVIe siècle.
SilvanaEditorialeN° d'inventaire | 26009 |
Format | 21 x 27 |
Détails | 398 p., cartonnage toilé. |
Publication | Milan, 2022 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9788836650484 |
La collection des dessins de l’école bolonaise conservée au musée du Louvre est d’une richesse remarquable. Si l’on considère la totalité du fonds de cette école, elle comprend plus de trois mille feuilles pour la période allant du XVe au XVIIIe siècle. La partie de la collection qu’étudie ce catalogue, quatre cent trente et un dessins et un album de cent dix-neuf folios dessinés, s’inscrit dans un XVIe siècle élargi qui commence en 1492, date de la seule peinture connue d’Antonio di Bartolomeo Maineri conservée à la Pinacoteca Nazionale de Bologne, dont le Louvre conserve une étude préparatoire. Dans la série des publications de l’Inventaire général des dessins italiens, le présent ouvrage, qui s’intéresse aux artistes du XVIe siècle, complète l’étude de Catherine Loisel consacrée aux artistes bolonais du XVIIe siècle (2013).
Dans les toutes premières années du Cinquecento, dans les ateliers de Francesco Francia, Peregrino da Cesena, Marcantonio Raimondi ou Amico Aspertini s’affirme une nouvelle manière de dessiner, raffinée et élégante, qui pousse parfois jusqu’au fantasque. Les personnalités moins connues d’Innocenzo da Imola, Bagnacavallo, Biagio Pupini et Girolamo da Treviso, actifs entre 1515 et 1550 environ, imprégnées de culture classique et raphaélesque, contribuent progressivement à la création d’un style nouveau, caractérisé par des effets d’ombre et de lumière particulièrement intenses, qui ouvrent la voie à la manière moderne.
La collection des dessins de l’école bolonaise conservée au musée du Louvre est d’une richesse remarquable. Si l’on considère la totalité du fonds de cette école, elle comprend plus de trois mille feuilles pour la période allant du XVe au XVIIIe siècle. La partie de la collection qu’étudie ce catalogue, quatre cent trente et un dessins et un album de cent dix-neuf folios dessinés, s’inscrit dans un XVIe siècle élargi qui commence en 1492, date de la seule peinture connue d’Antonio di Bartolomeo Maineri conservée à la Pinacoteca Nazionale de Bologne, dont le Louvre conserve une étude préparatoire. Dans la série des publications de l’Inventaire général des dessins italiens, le présent ouvrage, qui s’intéresse aux artistes du XVIe siècle, complète l’étude de Catherine Loisel consacrée aux artistes bolonais du XVIIe siècle (2013).
Dans les toutes premières années du Cinquecento, dans les ateliers de Francesco Francia, Peregrino da Cesena, Marcantonio Raimondi ou Amico Aspertini s’affirme une nouvelle manière de dessiner, raffinée et élégante, qui pousse parfois jusqu’au fantasque. Les personnalités moins connues d’Innocenzo da Imola, Bagnacavallo, Biagio Pupini et Girolamo da Treviso, actifs entre 1515 et 1550 environ, imprégnées de culture classique et raphaélesque, contribuent progressivement à la création d’un style nouveau, caractérisé par des effets d’ombre et de lumière particulièrement intenses, qui ouvrent la voie à la manière moderne.