Des Voix sous les pierres
LEE MASTERS Edgar.

Des Voix sous les pierres

Les Belles Lettres
Prix régulier €25,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 25111
Format 12,6 x 19,2
Détails 290 p., 12 Illustration(s) N&B, broche.
Publication Paris, 2021
Etat Neuf
ISBN 9782251452159

Tu as levé les yeux et vu Jupiter
Trônant à la cime du pin géant.
Et puis tu as baissé les yeux et vu
Mon fauteuil vide se balancer au vent sous le porche solitaire.
Courage, mon amour.

Edgar Lee Masters


Edgar Lee Masters (1868-1950), élevé dans l’Ouest à l’époque des dernières guerres indiennes, mais grand lecteur d’Ovide et d’Anacréon, nous a laissé ce recueil de poèmes (1915), constamment réédité outre-Atlantique, qui fait entendre la chanson grinçante, désenchantée, des rêves inaboutis.
Un cimetière au bord d’une rivière de l’immense Prairie. 244 tombes. 244 épitaphes qui racontent l’histoire d’un bourg, de ses habitants — et de leurs ambitions déçues. Chacun y va de son couplet rageur, mélancolique ou futile : forgerons, arracheurs de dents, pécheurs et pasteurs, punaises de sacristies et franches traînées, rescapés du grand rush vers l’Ouest, soûlards et abstinents, fermiers et trimardeurs, spoliateurs et spoliés, tous bernés par leurs semblables, et plus encore par l’histoire.
Où la poésie rivalise avec le roman pour célébrer ce qui reste d’humanité après les désastres.

Tu as levé les yeux et vu Jupiter
Trônant à la cime du pin géant.
Et puis tu as baissé les yeux et vu
Mon fauteuil vide se balancer au vent sous le porche solitaire.
Courage, mon amour.

Edgar Lee Masters


Edgar Lee Masters (1868-1950), élevé dans l’Ouest à l’époque des dernières guerres indiennes, mais grand lecteur d’Ovide et d’Anacréon, nous a laissé ce recueil de poèmes (1915), constamment réédité outre-Atlantique, qui fait entendre la chanson grinçante, désenchantée, des rêves inaboutis.
Un cimetière au bord d’une rivière de l’immense Prairie. 244 tombes. 244 épitaphes qui racontent l’histoire d’un bourg, de ses habitants — et de leurs ambitions déçues. Chacun y va de son couplet rageur, mélancolique ou futile : forgerons, arracheurs de dents, pécheurs et pasteurs, punaises de sacristies et franches traînées, rescapés du grand rush vers l’Ouest, soûlards et abstinents, fermiers et trimardeurs, spoliateurs et spoliés, tous bernés par leurs semblables, et plus encore par l’histoire.
Où la poésie rivalise avec le roman pour célébrer ce qui reste d’humanité après les désastres.