Derniers impressionnistes. Le temps de l'intimité.
Monelle HayotN° d'inventaire | 23330 |
Format | 25 x 31 |
Détails | 320 p., cartonnage éditeur. |
Publication | Saint-Remy-en-L'eau, 2020 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9791096561285 |
La première rétrospective consacrée au courant intimiste de la Belle Epoque, et l'ouvrage qui l'accompagne, sont dédiés à la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs. Cette confrérie d'artistes a été la plus célèbre et la plus caractéristique de son temps. A chaque début de printemps, dans la fameuse salle principale de la galerie Georges Petit, sous la présidence de l'écrivain Gabriel Mourey puis du sculpteur Auguste Rodin, le groupe recueillait les applaudissements du public et les louanges de la presse unanime. Pendant près d'un demi-siècle, face à une modernité qui allait peu à peu tout dévorer, nos artistes surent séduire amateurs et professionnels des deux côtés de l'Atlantique, en s'imposant dans toutes les expositions internationales. Issus de la glorieuse génération symboliste, ils avaient respiré les mêmes parfums, en particulier celui de l'impressionnisme. Chacun d'entre eux avait son propre style, parfaitement identifiable, mais tous partageaient une vision sentimentale de la nature ? : rendre les êtres et la nature tels qu'on les aperçoit, en laissant deviner ce qu'ils ont de profond, de tragique ou de mystérieux. C'est ainsi qu'ils furent qualifiés d'intimistes. En respectant la véracité des apparences, en perpétuant les valeurs permanentes de l'art européen, le souci de l'évocation et de la psychologie, en s'attachant à rendre la poésie, la tendresse de leurs sujets, ils ont réussi à nous parler de nous-mêmes. C'est sans doute pourquoi le public les redécouvre toujours avec engouement, comme en témoigne le succès des expositions consacrées à chacun d'entre eux. L'intimisme a été le dernier courant majeur de l'art français à être dévoué à la nature. Les mouvements successifs de l'art contemporain s'en sont depuis écartés. C'est ainsi qu'à la fin de leur carrière, nos artistes furent regardés par les observateurs de leur temps comme les derniers représentants de l'impressionnisme. Sont présentés à l'exposition les peintres Edmond Aman-Jean, Eugène Carrière, Emile Claus, Charles Cottet, André Dauchez, George Desvallières, Henri Duhem, Antonio de La Gandara, Gaston La Touche, Ernest Laurent, Henri Le Sidaner, Henri Martin, Emile René Ménard, René-Xavier Prinet, Jean-François Raffaëlli, Lucien Simon et Frits Thaulow.
La première rétrospective consacrée au courant intimiste de la Belle Epoque, et l'ouvrage qui l'accompagne, sont dédiés à la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs. Cette confrérie d'artistes a été la plus célèbre et la plus caractéristique de son temps. A chaque début de printemps, dans la fameuse salle principale de la galerie Georges Petit, sous la présidence de l'écrivain Gabriel Mourey puis du sculpteur Auguste Rodin, le groupe recueillait les applaudissements du public et les louanges de la presse unanime. Pendant près d'un demi-siècle, face à une modernité qui allait peu à peu tout dévorer, nos artistes surent séduire amateurs et professionnels des deux côtés de l'Atlantique, en s'imposant dans toutes les expositions internationales. Issus de la glorieuse génération symboliste, ils avaient respiré les mêmes parfums, en particulier celui de l'impressionnisme. Chacun d'entre eux avait son propre style, parfaitement identifiable, mais tous partageaient une vision sentimentale de la nature ? : rendre les êtres et la nature tels qu'on les aperçoit, en laissant deviner ce qu'ils ont de profond, de tragique ou de mystérieux. C'est ainsi qu'ils furent qualifiés d'intimistes. En respectant la véracité des apparences, en perpétuant les valeurs permanentes de l'art européen, le souci de l'évocation et de la psychologie, en s'attachant à rendre la poésie, la tendresse de leurs sujets, ils ont réussi à nous parler de nous-mêmes. C'est sans doute pourquoi le public les redécouvre toujours avec engouement, comme en témoigne le succès des expositions consacrées à chacun d'entre eux. L'intimisme a été le dernier courant majeur de l'art français à être dévoué à la nature. Les mouvements successifs de l'art contemporain s'en sont depuis écartés. C'est ainsi qu'à la fin de leur carrière, nos artistes furent regardés par les observateurs de leur temps comme les derniers représentants de l'impressionnisme. Sont présentés à l'exposition les peintres Edmond Aman-Jean, Eugène Carrière, Emile Claus, Charles Cottet, André Dauchez, George Desvallières, Henri Duhem, Antonio de La Gandara, Gaston La Touche, Ernest Laurent, Henri Le Sidaner, Henri Martin, Emile René Ménard, René-Xavier Prinet, Jean-François Raffaëlli, Lucien Simon et Frits Thaulow.