Delphine Balley, figures de cire.
Bernard ChauveauN° d'inventaire | 26788 |
Format | 18 x 27 |
Détails | 168 p., illustrations couleur, broché avec rabats. |
Publication | Paris, 2022 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782363063120 |
Figures de cire est un voyage à travers le temps et le vernaculaire, élaboré autour d’un ensemble de trois films et de quinze photographies réalisées à la chambre, complété d’un nouveau travail sculptural. L’artiste y sonde, à travers une étude des rites de passage, la représentation et le dysfonctionnement du théâtre social. L’ensemble se construit comme un récit lacunaire, dans lequel se rencontrent le huis clos du portrait de famille, la tradition de la peinture de genre, la nature morte et l’iconographie de la ruine – celle du corps physique autant que du corps social.
À travers la construction de son propre inventaire de croyances, Delphine Balley met en scène les héritages sociaux et les usages symboliques des lieux, du berceau à la tombe. L’espace du domestique, omniprésent dans son travail, lui permet de penser l’image en différents plans, évoquant les temporalités du récit. Le décor, dans les films autant que dans le travail photographique, a un rôle structurel : comme une architecture de l’intime, il contient la rigidité de la place familiale, rendant compte, littéralement, de l’incommodité de se positionner. Nourries des thèmes du faux-semblant, de la métamorphose, de la disparition, ces associations qui matérialisent nos mondes intérieurs convoquent tant la psychanalyse que le Surréalisme.
Figures de cire est un voyage à travers le temps et le vernaculaire, élaboré autour d’un ensemble de trois films et de quinze photographies réalisées à la chambre, complété d’un nouveau travail sculptural. L’artiste y sonde, à travers une étude des rites de passage, la représentation et le dysfonctionnement du théâtre social. L’ensemble se construit comme un récit lacunaire, dans lequel se rencontrent le huis clos du portrait de famille, la tradition de la peinture de genre, la nature morte et l’iconographie de la ruine – celle du corps physique autant que du corps social.
À travers la construction de son propre inventaire de croyances, Delphine Balley met en scène les héritages sociaux et les usages symboliques des lieux, du berceau à la tombe. L’espace du domestique, omniprésent dans son travail, lui permet de penser l’image en différents plans, évoquant les temporalités du récit. Le décor, dans les films autant que dans le travail photographique, a un rôle structurel : comme une architecture de l’intime, il contient la rigidité de la place familiale, rendant compte, littéralement, de l’incommodité de se positionner. Nourries des thèmes du faux-semblant, de la métamorphose, de la disparition, ces associations qui matérialisent nos mondes intérieurs convoquent tant la psychanalyse que le Surréalisme.