Daniel Arasse et les plaisirs de la peinture.
éditions de la SorbonneN° d'inventaire | 25777 |
Format | 16 x 24 |
Détails | 304 p., illustrations couleur, broché. |
Publication | Paris, 2022 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9791035107956 |
Le plaisir est le sujet de ce livre. Plaisir de s'approcher du tableau pour en voir les détails, traces du désir du peintre dans son oeuvre, plaisirs et désirs de mieux y voir. « Comment regarder les tableaux pour y voir la peinture ? » La question est au cœur de la pratique de l'histoire de l'art de Daniel Arasse.
Il se trouve qu’Arasse n’a jamais écrit d’ouvrage purement théorique. Il n’aimait pas, disait-il, la pure théorie. Or un livre, L’art dans ses œuvres. Théorie de l’art, histoire des œuvres, était en préparation lors de sa disparition, et entendait combler cette lacune. Il en reste une esquisse : la maladie de Charcot, diagnostiquée en décembre 2001, a empêché l’historien de publier ce traité. Sa méthode – si méthode il y a – n’a donc jamais été explicitée. Il est vrai que, pertinente sur le plan de l’interprétation comme sur celui de l’iconographie, l’histoire de l’art arassienne ébranle les fondements de la discipline, mobilisant des outils nouveaux qui suscitent un retournement de l’interprétation. Une révolution copernicienne de l’histoire de l’art est à l’oeuvre dans ses textes. Et c’est l’originalité et les enjeux de ces plaisirs de peinture que ce livre met en lumière.
- Préface de Philippe Morel - Postface de Yves Hersant
Le plaisir est le sujet de ce livre. Plaisir de s'approcher du tableau pour en voir les détails, traces du désir du peintre dans son oeuvre, plaisirs et désirs de mieux y voir. « Comment regarder les tableaux pour y voir la peinture ? » La question est au cœur de la pratique de l'histoire de l'art de Daniel Arasse.
Il se trouve qu’Arasse n’a jamais écrit d’ouvrage purement théorique. Il n’aimait pas, disait-il, la pure théorie. Or un livre, L’art dans ses œuvres. Théorie de l’art, histoire des œuvres, était en préparation lors de sa disparition, et entendait combler cette lacune. Il en reste une esquisse : la maladie de Charcot, diagnostiquée en décembre 2001, a empêché l’historien de publier ce traité. Sa méthode – si méthode il y a – n’a donc jamais été explicitée. Il est vrai que, pertinente sur le plan de l’interprétation comme sur celui de l’iconographie, l’histoire de l’art arassienne ébranle les fondements de la discipline, mobilisant des outils nouveaux qui suscitent un retournement de l’interprétation. Une révolution copernicienne de l’histoire de l’art est à l’oeuvre dans ses textes. Et c’est l’originalité et les enjeux de ces plaisirs de peinture que ce livre met en lumière.
- Préface de Philippe Morel - Postface de Yves Hersant